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 Jamais deux sans trois [Sil']

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×_Crusade
* ××× Wolf ...

×_Crusade


Féminin NB de MESS. : 919
INSCRIPTION. : 18/12/2009
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PHRASE PERSO. : « Ce n'est qu'au combat qu'on mesure la véritable valeur d'une personne. »

Jamais deux sans trois [Sil'] Vide
MessageSujet: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeMar 5 Jan - 23:56

Jamais deux sans trois
Pv Siloë Kïn de Mäh Tëlkhä

    Non mais, là, il ferait vraiment un malheur. Sérieux. C’était intense. Comme si tout le monde avait comploter ensemble pour le faire sortir de ses gonds. Parce que un, okay, ça va –surtout que ce un, c’était une fausse alerte. À la deuxième.. D’accord, passe encore. Mais là, merde! Cela faisait trois fois en moins d’une semaine qu’il était obligé de lever ses miches de sa petite tanière toute chaude pour venir se les geler dans une matinée froide! Pas cool, vraiment pas cool. Et gare à celui qui avait osé venir poser un pied sur le territoire de l’Ouest, parce que son bêta était franchement pas de très bonne humeur! Sérieux, si l’individu n’avait pas une bonne raison d’être ici, il lui déglinguerait sa face, foi de sous-dominant! Et, sincèrement, il était pas vraiment le genre de personne à défier, si on tenait à la vie. C’est qu’il avait des colères assez explosives. Du genre desquelles les gens avisées se tenaient loin, disons. Alors, vraiment, cet intrus devrait avoir une bonne raison de venir glander par ici. Surtout qu’il n’était pas bien discret, de quoi irriter encore plus le bêta. Comme s’il souhaitait que l’on tombe dessus! Peuh! Mais.. Et si..? Et si c’était vraiment cela, son idée? Serait-ce possible? *Hmpf pourquoi pas, plutôt? * Grommela Cruz’. Ces temps-ci, il était peut-être plus soupçonneux que d’habitude, mais ce n’était pas pour lui nuire, loin de là. La plus part du temps, il se trompait, certes. Mais prudence est mère de sûreté, et on en a jamais assez. Alors mieux valait être trop méfiant, douter des gens, que de leur accorder aveuglement notre confiance. P’têtre que cette personne était clean, au final; y’avait de bonnes chances que ce soit le cas. Mais, aussi infime que soit le pourcentage du contraire, il pouvait arriver. Et dans ce cas, mieux valait être prêt à le recevoir, à encaisser. Plus tôt ces derniers temps, il avait déjà fait approuver cette théorie face à CrEpUscul et Shadow; et il ne l’avait pas regretter. Cette défense ne le lâcherait pas tout de suite, pas si tôt.. Enfin, mieux valait rester concentré sur la route, sur l’odeur –même si elle était facile à pister-, et écarter toutes ces pensées de l’esprit. Maintenant qu’il savait que cet ennemi pouvait peut-être désirer justement un face à face avec lui, il serait plus prudent, c’est sûr. Mais continuer de songer à cela, alors qu’il s’en rapprochait de minutes en minutes, ce ne serait pas sain. Reclu dans sa tête, il risquait de ne pas découvrir un danger à temps; en territoire inconnu, comme il l’était [plus par la situation que le territoire en tant que tel], c’était quelque chose d’inconscient à faire. Alors prudence, Cruz’. Garde tes yeux rivés sur les alentours, observe attentivement chaque mouvement suspect, tente de te déplacer le plus silencieusement possible, tout en tendant l’oreille pour entendre le plus infime bruit. Fais gaffe, ta « proie » est peut-être plus proche que tu ne l’imagine..

    Soufflant un peu dans cette froide matinée, Crusade ralentit le pas, autant parce qu’il se gonflait de courir que parce que préserver ses forces serait peut-être ingénieux. Néanmoins, malgré sa constante tension d’être sur ses gardes, il s’accorda une pause relativement décontractée, auprès d’un ruisseau. Lapant l’eau froide, mais non glacée, au pied d’une cascade, il se positionna de façon à voir presque tout ce qui l’entourait, de façon à ne pas être surprit; on ne change pas de vieilles habitudes de survie, dues à une longue vie d’errance. Il était ironique de voir que, aujourd’hui, la situation avait complètement changé. Le gardien du territoire, c’était lui, à présent; le solitaire, l’ennemi. Voir qu’il punirait quelqu’un pour ce qu’il avait fait, autrefois. Mais la clémence du loup n’entrait pas en jeu lorsqu’il s’agissait de la loi; il ferait justice, un point c’est tout. Tant pis si ça plaisait pas à l’autre. Léchant ses babines pour enlever les dernières gouttes de ce liquide si précieux, Crusade leva la tête pour observer les alentours. Rien ne semblait avoir bouger. Pourtant, il lui semblait que quelque chose s’était rajoutée au décor, sans qu’il n’eut conscience de cela, ni de ce que c’était exactement. L’intrus, peut-être? Allez savoir. Toujours est-il que cette vallée était en grande partie à découvert, si on excluait la cascade, les rochers et la végétation disparate. Le bêta grogna tout bas. Mauvais endroit pour suivre quelqu’un.. Ou être suivi. S’il y avait vraiment quelqu’un ici, Cruz’ faisait maintenant une cible idéale. La clairière était assez dégagée pour permettre une bonne vue d’ensemble, mais comportait assez de cachettes pour se camoufler. Quelqu’un pouvait donc être tapis pas mal n’importe où, à l’observer.. Idée très peu réjouissante. Cependant, il n’avait aucune preuve de ce qu’il avançait; rien n’avait trahit la présence de l’autre, concrètement –si l’on exclut le pressentiment, sur lequel Cruz’ ne se fierait pas à 100%. Après tout, il n’avait relevé aucun bruit suspect, ni d’ombres menaçantes. Seul l’odeur persistait, le seul indice qui lui indiquait qu’il était vraiment à la poursuite de quelque chose, pas d’un fantôme. Et, franchement, il aurait voulut avoir d’autres pistes. Car le fumet ne l’entraînait pas dans une direction claire, droite et précise, mais dans un espèce de zigzag. Idéal pour tomber dans un piège.. Okay, okay, il était probablement trop suspicieux. Mais, en attendant, il ne courrait pas le risque de vérifier cette théorie. Mieux valait rester assis, au bord de l’eau, à espérer que l’autre finisse par se trahir pour de bon. Ou bien, qu’il décide de se montrer, tout simplement…


Dernière édition par ×_Crusade le Lun 22 Mar - 21:53, édité 1 fois
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Siloë Kïn
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeMar 12 Jan - 17:34

    [Excuse-moi, je n'ai pas eu beaucoup accès à l'ordi ces derniers temps =/]

    Voila maintenant longtemps que j’était décidé à rentrer dans la meute de l’Ouest. D’après ce que j’ai compris, il y a quatre meutes. Dont celle-ci. Ce n’est pas par affinités, ou par préférences que j’ai choisi celle-ci. C’est parce qu’elle n’est ni trop peuplée, ni pas assez. Et je pourrait enfin faire mes preuves au monde. J’avais essayé de faire comprendre au Beta que je voulais le voir. Après, reste à savoir si le message est parvenu jusqu’à lui, s’il à oublié, ou si tout simplement il n’en avait rien à fiche d’un loup comme moi. Peu importe, je le rencontrerai. En tout cas, je n’était pas trop joyeux à l’idée de sortir ce jour là. Le temps était gris, de lourds nuages noirs chargés de pluie encombraient le ciel. Le peu de vent qui soufflait était glacé, la saison s’était bien imposée à présent. Je n’aimait pas cette saison. Elle rime avec chasse difficile, et tanière glassée, et pour se réchauffer nous nous collons les uns contre les autres. Je préférait ouvertement le printemps. En plus de la saison des chaleurs, c’était une saison ni trop chaude, ni trop fraiche. Et la nature était si belle que personne n’avait plus envie de se battre. En parlant de se battre, j’essayerai de faire bonne figure devant mon supérieur, histoire de ne pas me faire expulser dès mon arrivée. Après, ce ne serait pas de ma faute s’il était de mauvaise humeur. Moi pour le moment, ça allait, ça venait. Seule chose dont j’étais certain, ça n’allait pas être facile à vivre. Moi qui n’avait jamais eu vraiment de meute… C’était prometteur. J’avais juste eu le temps d’opter pour la bonne atitude à avoir devant Cruzade. J’avançais rapidement, sillonant entre les arbres et les buissons, les sens à l’affut. Plus j’avançais, plus l’odeur de loups et de proies était forte. Je devais surement m’approcher du cœur de la forêt, là où la vie court de partout, court pour rattraper le temps qui file à une allure incroyable. Je me sentait comme chez moi, avec quelques intrus en trop. Mes pattes gercées me faisaient mal lorsqu’elle heurtaient doucement le sol, et mon pelage s’agitait contre les bourrasques violentes. J’avais froid, et chaud en même temps. Si je stressait ? Pas le moins du monde… Pourquoi devrai-je avoir peur en une personne que je ne connaissait pas ? Bon d’accord, le Beta serait sûrement plus fort que la moyenne, mais moi aussi. Et j’avait presque totalement confiance en moi. Alors effectivement, pourquoi stresser ? Une grande étendue d’herbe sèche et recouverte d’une fine couche de neige s’étendait devant mes yeux émerveillés. C’était si beau que ça les terres de l’Ouest ? C’était une grande vallée, qui parcourait des lieues et des lieues. La neige inégale était d’un blanc pur, et aucune trace ne rompait sa perfection. Sauf peut-être au fond. Des traces. En m’approchant, je remarquai qu’il s’agissait de pattes de loups. Il était donc venu…enfin, lui ou un autre. Trop de neige, et mon odorat trompé, je ne savait donc rien. J’avançait donc aveuglément, faisant confiance à mon instinct, suivant ces traces qui ne semblaient pas s’arrêter. Le vent forçait à mesure que j’avançais, tout mon corps luttait pour continuer à avancer, la poudreuse recouvrant une plus épaisse profondeur ; je m’enfonçais. La neige se mit à tomber. Doucement, certes, mais elle tombait. Il me restait, je pense, encore un bon bout de chemin avant d’arriver près de la tanière où le Beta avait dû m’attendre. Il me fallais à présent sauter dans la neige pour avancer. Trop profonde. J’étais sorti de la vallée, qui débouchait dans une forêt accueillante. Toujours autant de neige, mais l’ambiance était plutôt agréable. Du silence…peut-être quelques oiseaux, et au fond, un chant de loup, mais le vent n’était plus. Peu à peu, la température augmentait, lorsque je descendis la colline, et la neige régressait. Heureusement. Je traversais un cours d’eau, sans trop de difficultés. L’eau était glacée, mais j’avais encore toute ma tête. Et surtout, je ne doutais pas de moi. J’étais, comment dire…très déterminé. Je ne pensais plus qu’au chemin à prendre, oubliant le soleil, le vent, les traces de neige et les oiseaux, ou encore les loups qui chantaient. J’en avais plus rien à foutre. Plus le chemin était long, plus je m’impatientais. Je trépignais tout en avançant, m’énervais en sautant sur un rocher, ou en passant près d’un lemming, une de ces petites bêtes si apétissantes… Je n’avais pas faim, et, comme je l’ai déjà dis, je m’en foutait, mais royalement. Passant derrière un monticule de pierres plates, je contournais un arbre qui devait être centenaire. Il abritait, sous ses racines, la cache idéale. Malheureusement, elle était déjà occupée.

        « - Eh, toi ! Dis-moi où se trouve le Beta de l’Ouest. »
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeDim 17 Jan - 4:47

    À présent désaltéré, Cruz’ en prit le temps d’observer ce qui l’entourait. Tout semblait calme; le vent soufflait dans la plaine, bousculant les plantes, quelques animaux s’en sauvaient.. Mais dans l’ensemble, c’était paisible, normal. Impossible de savoir où se cachait ce foutu intrus.. Grommelant dans sa barbe, Crusade s’éloigna de la cascade qui bouillonnait près de lui, trop fortement pour qu’il puisse entendre quoique ce soit. Bondissant avec agilité sur un haut rocher, le bêta se dressa fièrement dans la vallée, qui s’étendait longuement à ses pieds. Protecteur, garde, surveillant, il observa avec attention chaque recoin des horizons, prenant sur lui la sécurité de sa nation. Et la préserve de son territoire en tant que tel, aussi. Malgré le fait que Crusade soit bourru, impatient et malpoli, il n’en restait pas moins sensible à la nature. Sa beauté ne cessait de l’émerveiller, de lui couper le souffle. Terre Mère n’avait pas finit ne régner comme seule maîtresse, ici, acceptant en son sein les diverses meutes de loups.. Qui elles se battaient pour obtenir le droit de la posséder. Chaque fois qu’il songeait à leur vains combats de cette façon, cette nouvelle vie, cette nouvelle meute, le dégoûtaient. Après tout, dans son passé de solitaire, il n’avait rien vécu de tout cela. Il ne possédait rien, n’apposait aucune frontière, ne respectait aucune limite. Sa terre était ta terre. La Terre à tous. Cruz’ repensa à ces moments de liberté complets, où il ne devait rien à personne. Où il allait comme il voulait, quand il voulait. Ces temps-là lui manquaient, à vrai dire. Depuis l’incendie, il n’avait connu pareille paix à avant. Un moment de liberté, volé par-ci par-là à son horaire du temps chargé, le sustentait à peine. Car chaque fois, dans son cœur, il y avait la meute; dans son esprit, ses responsabilités envers eux. Ne le laisseraient-ils jamais en paix? Contemplant le soleil se lever sur cette aube nouvelle, Cruz’ comprit que, non, tant qu’il serait ici, il ne serait jamais seul, tranquille, en paix. S’il le voulait, il pouvait fuir, partir, là, tout de suite. Il ne lui suffisait que de bondir du rocher, partir vers l’Est, et ne plus jamais revenir. Personne ne le retrouverait. Avec de la chance, il croiserait peut-être son père, et tout deux reprendraient leur vie comme avant. Oui, c’était en son pouvoir.

    Avec un léger ricanement, Crusade descendit prudemment du rocher, mais vers l’Ouest. Non, ce temps n’était pas encore venu. Il lui restait encore des choses à faire ici; une meute à rebâtir, des territoires à gagner, une vie à faire… Un cœur à conquérir.. Sur un sourire, le bêta se détourna de cette voix qui s’offrait à lui, dans toute sa beauté, tout son envoûtement. Sa mission ici n’était pas finit. Sa mission en ce lieu même, ce temps même non plus, à vrai dire. Avec toute cette liberté devant lui, le loup avait finit par oublié ce pourquoi il avait visité la vallée, en ce matin naissant. Toutefois, un regard au ciel lui confirma ses soupçons : une tempête serait sur le point d’éclater. Hm. Tant pis pour l’inconnu. Partir à sa recherche dans le grain, s’éloigner à l’aveuglette dans le territoire, c’était du suicide. Peut-être aurait-il dû repartir vers le camp… Mais nan. Crusade voulait rester ici. Alors autant se trouver un abris, le temps que la tempête passe. Par chance, juste derrière les rochers se dressait un grand arbre. Et, dans ses racines et branches entremêlées, un possible refuge. S’y faufilant, après avoir déblayer avec ses pattes l’entrée enneigée, Crusade se cala avec délice dans les entrailles plus chaude de la terre, à présent caché du vent. Cependant, il n’eut pas a attendre longtemps, qu’une boule de poils blanche et massive tomba devant lui. Le mâle haussa un sourcil. What the-? De son abris, le bêta dévisagea longuement l’inconnu, qui faisait de même. Ah. Ah ah. J’ai piqué ta placeuhh, nananananaehh! */PAN/* Bref, l’autre semblait avoir désiré le petit refuge. Mais maintenant qu’il voyait que ce dernier était occupé, il n’avait d’autre choix que de parler, question de politesse, quoi. Ce qu’il fit, bien entendu. Mais question politesse.. On repassera.


    « Eh, toi ! Dis-moi où se trouve le Beta de l’Ouest. »

    H
    unhun. Cet intrus venait-il vraiment de l’apostropher ainsi? C’était pas très bright de sa part. Primo, il le tutoyait. En temps que bêta, Cruz’ avait horreur qu’on le tutoie sans bonne raison de le faire. Surtout par un vulgaire inconnu qu’il avait jamais vu de sa vie. Et que celui-ci croyait vraiment que Cruz’ se lèverait le cul pour le conduire à son bêta. Oui bon, d’accord, le bêta, c’était lui. Mais quand même, si ça ne l’avait pas été, il n’aurait certainement pas levé ses miches de son confortable abris, quand une tempête grondait au-dessus de sa tête, pour un loup malpoli. Question de principes, quoi. D’accord, plutôt de flemmardise. N’empêche. Il venait d’arriver, et déjà ce nouveau le faisait chier. Espérons pour lui qu’il ait une raison de vadrouiller sur les terres de l’Ouest. Et de demander à le voir, aussi.

    « Et qu’est-c’que tu lui veux, à ce bêta? »

    *Et que t’es mieux d’avoir une bonne raison à lui offrir d’être sur son territoire; dans le cas contraire, il a un p’tit creux je crois. *
    Crusade ne dit rien de cette pensée, un peu de « politesse » le retenant. .. Ou peut-être plus de paresse. À vous de voir, mais le second cas semble le plus probable. Toujours est-il qu’il avait décidé de laisser une chance à l’intrus de s’expliquer avant de le bouffer. En plus, il avait demandé un entretient avec lui; ce ne devait pas être pour rien. Disons que les ennemis étaient pas très à cheval sur les politesses.. Ou du moins, les espions ou envahisseurs ennemis. Pour les émissaires.. C’est vrai que, la plus part du temps, ils se comportaient le mieux possible. Après tout, au moindre faux pas de leur part, et une guerre pouvait se déclencher. Peut-être le mâle venait-il de la part d’un chef de clan. Pourtant, Cruz’ avait beau plisser du nez et humer l’air, il n’arrivait à déterminer de quel meute il pouvait venir. Comme s’il avait parcourut plusieurs territoires et ne s’était arrêté que récemment sur un, et donc pas depuis assez longtemps pour porter l’odeur du clan. Oui, ce devait être cela. Enfin, arrêtons de se tourmenter avec cette question; seul l’autre loup pouvait y répondre, et il avait intérêt à le faire rapidement. Disons que côté patience, le bêta n’était pas le mieux équipé.
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeDim 17 Jan - 19:33

    Je n'étais pas très content. Pas forcément à cause de la présence du loup en face de moi, même si j'étais plutôt mal à l'aise, n'y laissant rien paraitre, mais surtout parce que je commençais à prendre racine. Et aussi parce que le temps de plus en plus lourd n'allait pas tarder à dégénérer. Ce loup semblait me narguer de sa tanière chaude et agréable, j'en percevais déjà des senteurs relaxantes. Celles de la terre, des feuilles humides, et d'une louve, passée ici récement. Pas le temps de penser à cela. La pluie ne me faisait pas peur, ni le froid, mais j'avais horreur de rester debout sans rien faire. Le vent se calmait, mais le ciel tonnait de plus en plus fort, et le son se rapprochait. Il me sembla attendre longtemps avant que le loup entrouvre enfin sa gueule, soufflant des paroles trop lentement à mon goùt.

        « Et qu’est-c’que tu lui veux, à ce bêta? »


    Qu'est-ce que je lui voulais ? Mais qu'il s'occupe de son cul lui ! Comme si j'avais l'intention de lui parler, de taper la discussion avec une personne aussi feignante que celle-ci. Même taper la discution tout court était une chose qui m'horripilais. C'est avec une moue de dégout que je levais les yeux au ciel. Je poussai alors un soupir discret avant de me tourner légèrement vers la suite de mon expédition. J'avais pas envie de lui parler à ce loup. J'avais même plus envie de parler du tout. Je savais même presque plus pourquoi étais-je sorti de ma grotte, à l'abri de la pluie et de l'orage qui s'annonçait, et surtout, pour qui je l'avais quittée. Je la regrettais.
    Après tout, peut-être avais-je mal fait de tutoyer ce loup. Peut-être avais-je mal fait de lui adresser la parole tout court. L'idée que ce loup soit le bêta ne m'avais même pas éffleuré l'esprit. Je ne savais absolument pas à qui j'avais affaire. De toute façon, ce n'étais pas comme cela que j'imaginais un bêta. Du moins, pas couché au chaud dans une tanière, sans lever ses fesses à l'approche d'un loup qui à besoin de sa parole. Comment pouvais-je savoir cela, moi qui ne suis qu'un pauvre solitaire. Moi qui n'ai pas reçu tout ce qu'un louveteau doit recevoir de sa mère. Je me retrouvais bien comme le dernier des crétins, à cet instant, et je ne savais toujours pas ce que je fichais ici, entre une tanière chaude, ayant de la place pour au moins deux autres loups, et une forêt humide se préparant à accueillir l'orage, à s'en abreuver. Je baissais la tête, pensif, reniflant les odeurs émanant de la terre, la seule personne que j'estimait au dessus de n'importe qui. Je l'adorais, priais presque pour elle, pour qu'elle vive et nous laisse vivre en paix, sans renouveler cet incendie, cet orage, cette apocalypse qui nous à tous frappés. Nous, ou nos ancêtres, nos parents, nos pères et nos mères expulsées de leurs terres natales. Je ne pensais plus qu'à cela, oubliant pendant quelques instant la présence de l'inconnu. J'eus l'impression de ne pas trouver mes mots. Pour cela je pris du temps à formuler ma réponse, à selectionner quelque chose de moins agressif que ce que j'aurais dû faire.

        « Rien. »


    Réponse très constructive, certes, mais c'est la seule chose qui me vins à l'esprit. Tant mieux d'ailleurs, aucune envie de communiquer, de raconter ma vie "si palpitante" à ce loup dont je ne connaissais rien, absolument rien. A vrai dire, j'avais autre chose à faire. Mes patte s'engourdissaient sans bouger, quelle sensation désagréable, moi qui aimais courrir après mon repas, marcher, bouger. Des picottements se firent ressentir, je ne comptais pas rester beaucoup plus longtemps. Mais je me sentais bien tout de même aux côtés de ce loup. J'aurais pensé qu'il serai apte à nous protêger tous, qui que nous soyons. Il semblait fort, mais fort têtu quand même. Emmerdeur aussi, mais fort. Je ne voulais pas me mesurer à lui. Même si j'avais une extrême confiance en moi, et en mes capacités, je ne sais pas si j'aurais été capable de me mesurer à lui. Pas question courage, mais question force, il était sûrement beaucoup plus fort que moi. C'est purquoi je choisis de mieux sélectionner mes mots, à l'avenir.

        « Rien qui ne te regarde, en tout cas. Même si cela te regardais, c'est à lui que je veut parler. »


    Sur ces mots, je me redressais, adressa un dernier regard au loup, puis vers l'orage, et repartis en marchant, doucement, abatant délicatement mes pattes contre la terre chaude et transpirante. J'étais bien, j'avais chaud et froid une étrange sensation de bien-être lorsqu'un orage s'annonce.


Dernière édition par Siloë Kïn le Dim 17 Jan - 19:34, édité 1 fois (Raison : Oubli d'un code x))
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeVen 22 Jan - 4:49

    Hun hun. Les grands esprits se rencontrent. Ou plutôt, les grands esprits des gens qui voulaient tous deux que l’autre déguerpisse, quoi. Parce qu’à la moue que tirait le Mônsieur en face de lui, Cruz’ devinait très bien ce qui se passait dans sa p’tite tête de loup. À vrai dire, il se passait quasiment la même chose dans la sienne. À l’exception près que, où Sil’ était plus qu’exaspérer par la présence de celui qu’il considérait probablement comme bête ou inférieur, vu son expression dédaigneuse, Cruz’ se marrait bien de voir son protagoniste être si pompeux. Ouais bon, son caractère ne lui plaisait pas trop et, si ça n’en tenait qu’à lui, il lui aurait collé un coup d’pied au c*l depuis un bout mais.. Ahem. Flemme, quoi. Et puis, le solitaire semblait déjà sur le point de partir, tant il n’avait plus envie d’être ici; Crusade n’allait pas s’en plaindre, après tout. Néanmoins, il attendait toujours une éponse. Peut-être que si celle-ci s’avérait bonne et importante.. Il pourrait envisager de causer avec le loup. Peut-être… Mais non. La réponse que lui offrit l’autre était loin d’être consistante.

    « Rien. »

    Crusade haussa un sourcil, intéressé, alors qu’une de ses oreilles pivotait dans la direction du son. Oui bon, la réponse de l’autre n’était ce qu’on pouvait appeler de constructive ou longue mais.. Justement. Un sourire sarcastique fleurissait déjà à ses lèvres. Hé hé, il le faisait marrer, le blanc.

    « Ah? Vraiment? Eh bien, tant mieux, alors. C’est que tu lui pompe déjà l’air. »

    J
    ouons avec une note de subtilité, à présent. Peut-être ce loup comprendrait-il plus le message… Ce serait tout à son honneur, disons, de le comprendre, et de bien réagir. Parce que, même si Cruz’ ne savait pas ce que ce morpion lui voulait, il avait l’intime intuition que leur relation ferait mieux d’être amicale.. Ce qui, pour le moment, n’était pas vraiment le cas. Baeh tant pis, merde. Crusade, il en avait rien à foutre de cet étranger; alors si ce dernier voulait vraiment lui parler, bin il aurait à y mettre un peu du sien, hein. En attendant, fagk off; l’abris était chaud, confortable, et le loup feelait pour un petit somme. Posant avec un soupir sa tête contre ses pattes avant, le bêta jeta un dernier coup d’œil à l’inconnu. Tien, d’ailleurs, il ne savait toujours pas quel était son nom… Mais, erf. On s’en fiche. Il aurait bientôt disparut, de toute façon. S’il lui voulait vraiment « rien », comme Sil’ le prétendait, bah il ficherait le camp rapidement. Fort de cette résolution, le bêta clos ses yeux et détendit son corps, prêt à rejoindre le doux sommeil. Il allait enfin y glisser quand son interlocuteur ouvra la gueule à nouveau.

    « Rien qui ne te regarde, en tout cas. Même si cela te regardais, c'est à lui que je veut parler. »

    T
    iens, encore là lui? Avec un grognement irrité, Cruz’ ouvrit un œil, puis l’autre. ‘taiiin… Ouais. Voyant qu’il n’était pas encore partit, le mâle tricolore soupira à nouveau. Quand aurait-il enfin la paix pour pioncer tranquille? Probablement pas là. Car, même si l’autre faisait mine de partir, la conscience de Cruz’ lui disait de ne pas le laisser faire. Après tout, son message était peut-être important.. Et puis, fallait pas le laisser vadrouiller comme un imbécile sur le territoire à la recherche de celui qu’il n’avait pas su identifier.. Ah, putain de conscience à la con. Un jour, Cruz’ aura ta peau, t’inquiète. Mais, pas aujourd’hui. Se raclant la gorge, alors que l’autre s’éloignait de plus en plus, l’animal de l’Ouest éleva la voix pour se faire entendre :

    « Loin de moi l’idée de te retenir, petit inconnu; ton départ me ferait même grandement plaisir. Sache seulement que si tu t’éloigne maintenant, tu perdras à jamais l’opportunité de parler à celui que tu cherche. À toi de voir. »

    S
    on ton était devenu bourru, mais il y gardait la même note de sous-entendu. Pit-être que le cerveau probablement trop congelé de son interlocuteur réagirait à ses indices. Ou pit-être pas. Enfin. Il ne pourrait pas dire que Cruz’ ne l’avait pas avertit, tout de même!
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeVen 22 Jan - 19:28

    La pluie tombait de plus belle, et ma fourrure commençait à se détremper. Le vent forcit, de minute en minute, et je ne tardais pas à avancer plus vite. Je n’amais pas du tout le caractère de ce loup tricolore. De mon interlocuteur. Lui qui n’était même pas capable de bouger sur cul comme tout autre loup l’aurait fait. Lui qui parlait avec autant de sous-entendus dans la voix, lui qui semblait m’aggresser du regard. J’avais la sensation de lui ressembler en quelque chose. Pourtant je n’y tenais pas. Je m’enfonçait plus profondément dans la forêt encore, oubliant les incidents passés, me faisant oublier des autres.

        « Ah? Vraiment? Eh bien, tant mieux, alors. C’est que tu lui pompe déjà l’air. »


    Merde. Ce n’est pas du tout ce que j’avais compris. Moi qui pensais n’avoir affaire qu’à un idiot de loup…je ne me trompais pas, mais il s’averrait que ce n’était pas qu’un loup borné et dépassé par son imbécilité. C’était mon Bêta. Et là, je n’ai pas de suite saisi. Je m’arretai, pensif, tête vers le sol, regard vague. Trop loin pour être vu par Crusade. Tout le monde parlait de lui comme d’un très bon chasseur, de quelqu’un juste et intelligent, de quelqu’un de bien. Bein, j’avais une chose à dire, ils avaient faux sur toute la ligne. Ce n’était absolument pas comme cela qui j’immaginais mon bêta. Je le voyais comme quelqu’un qui me rendrais jaloux, voire admiratif. Et bien pas du tout. Je n’avais devant moi qu’une personne qui me répugnais, auprès de qui je ne voulais pas rester plus longtemps. Une personne qui ne me donnais pas confiance en moi, ni en lui. Toute trace de dégout qui revins à la surface, s’affichant à mon visage. Il entrouvrit à nouveau sa geule, laissant échapper encore de ses infernales paroles. Je l’écoutait, ébahis.

        « Loin de moi l’idée de te retenir, petit inconnu; ton départ me ferait même grandement plaisir. Sache seulement que si tu t’éloigne maintenant, tu perdras à jamais l’opportunité de parler à celui que tu cherche. À toi de voir. »


    Et si finalement je ne voulais pas rester ? Si je décidais de rejoindre une autre meute qui serait déjà plus accueillante ? Eux ne me rejetteraient pas, d’autant plus qu’ils gagneraient un bon guerrier endurant et solide. Je n’avais soudainement plus la moindre envie de lui parler à ce bêta. Mais je voulais faire des efforts, changer ma personne afin de ne plus être seul. De ne plus connaitre les échecs. Et les erreurs. Je m’approchais de la tanière, doucement, sans me presser. Après tout j’avais tout mon temps. Je n’avais rien à perdre. Le souffle régulier, j’expirais de lourds et chauds nuages de vapeur. Je me suis arrêté devant lui, tout près, pour ne pas avoir à hausser la voix pour lui parler. La pluie tombait sur mon museau, je frissonnais. Et mon regard était plutôt noir, je ne le regardais pas doucement. Je me mis à dévisager Crusade, puis je pris là parole d’un air moqueur.

        « Je suis sincèrement désolé de ne vous avoir reconnu plus tôt, mon bêta. Je croyais juste que ce dernier fût moins bête que vous, votre altesse. »


    Après une brève inspiration, longue et presque douloureuse en raison du froid, je repris :

        « Les autres loups parlent de vous comme d’un héro, d’une personne digne de confiance, et fière, que tout le monde envie. En vous voyant, je n’ai eu qu’un sentiment de rage et de dégout, absolument rien de tout cela. »


    Et là encore, je n’étais pas méchant. J’essayais juste de lui faire comprendre quelque chose, restant le plus calme possible. Mon regard se promena autour de lui, je jetai un coup d’œil au fond de sa tanière, où je découvris des restes. Soit il était déjà venu ici, soit un autre loup était déjà passé par là. Et risquait de revenir.
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeSam 23 Jan - 1:39

    Hun hun. L’autre était peut-être moins bête qu’il l’eut cru, finalement. À peine, certes, mais moins tout de même. Car alors que le loup tricolore finissait sa phrase, son interlocuteur qui ressemblait de plus en plus à la description d’un ennemi s’arrêta dans sa marche. Ah. Tiens, les rouages de son esprit engourdis se remettaient en marche? Bien, il était plus que temps. D’accord, le bêta n’était même plus capable de le distinguer avec la distance et la tourmente naissante… Mais il voyait un point pâle au loin, et l’odeur du loup restait égale, signifiant qu’il ne s’éloignait pas. Peut-être avait-il commencé à réfléchir sur qui pourrait bien être le loup qu’il venait d’envoyer promener, tiens; ce serait pas bête comme idée. Crusade parla de nouveau, comme pour l’inciter à se décider. Il avait le choix : partir pour de bon ou revenir, mais avec une meilleure attitude. Il faut croire que, allez savoir pourquoi, Sil’ préféra revenir vers celui qui le faisait si chier. Cependant, pour le côté respectueux de la chose.. Fmeh. On repassera. Déjà, on ne peut pas dire que l’autre se grouillait le cul pour arriver à la hauteur du bêta. Chose que ce dernier aurait pu mal prendre.. Mais il n’en fit rien. Quelque chose dans l’attitude de l’autre lui disait que s’il voulait que la discussion avance entre eux, mieux valait passer outre le dédain que lui inspirait le mâle, et vive-versa. D’accord, pour le moment, Cruz’ n’avait aucune idée s’il préférait buter Siloë, le faire dégager ou l’écouter. Si cela n’en tenait qu’à lui, il aurait fait ravaler cet air supérieur au prétentieux depuis longtemps. Mais cela n’en tenait pas qu’à lui, justement. Et si cet inconnu était l’émissaire d’un clan – quel clan serait assez con pour lui envoyer ce genre d’émissaire, tout de même? -, mieux valait le laisser délivrer son message. peine, certes, mais moins tout de même. Pas la peine de partir une guerre avec les autres parce qu’il avait écorché leur colporteur de nouvelles, quoi..

    Le bêta soupira. Oui, décidément, il devrait prendre son mal en patience pour le bien de la meute. Le mâle fixa un œil morne sur son homologue. Vu l’étincelle de fureur qui brillait dans le regard de l’autre, il devait avoir comprit qui Crusade était, en réalité.. Et ne devait pas apprécier que ce sous-dominant tant recherché soit celui avec qui il avait eut une discussion si déplaisante, quelques secondes plutôt. Éwé, mon chou. On peut pas tout avoir dans la vie, tu vois. Cela dit, c’était quand même bien marrant de le voir résigné à parler à une « créature aussi abjecte », comme il devait se le dire, vu l’air qu’il tirait. Hé hé… Cruz’ eut envie de permettre à un sourire d’étirer vaguement ses babines.. Mais se reprit bien vite. L’autre ouvrait sa grande trappe. Et pas bien gentiment.


    « Je suis sincèrement désolé de ne vous avoir reconnu plus tôt, mon bêta. Je croyais juste que ce dernier fût moins bête que vous, votre altesse. »

    C
    ruz’ sentit un grognement sourd lui monter dans la gorge face à l’insulte déguisée. P’tain. Pour qui il se prenait, le morveux? Il venait de débarquer sur le territoire, et déjà Mônsieur prenait ses grands airs! Bordel. À peine prétentieux et hautain, hein, le nouveau! Le mâle n’avait qu’une envie; donner une bonne baffe à l’autre, le faire dégager et aller enfin roupiller en paix. Bah wé. Son « roupillonage », c’était le moment sacré de sa journée. Alright, les moments sacrés de sa journée seraient plus juste. Malheureusement, la vie tient rarement compte de nos désirs, de nos rêves, de nos souhaits.. Même des plus basiques. Comme être peinard, quoi. Mais non, c’était pas le cas en ce moment. Il y avait l’autre, là, l’inconnu, avec son air de coq. Et qui continuait de faire son petit marrant, le con.

    « Les autres loups parlent de vous comme d’un héro, d’une personne digne de confiance, et fière, que tout le monde envie. En vous voyant, je n’ai eu qu’un sentiment de rage et de dégout, absolument rien de tout cela. »

    A
    llez, respire loup fier, respire. Saute lui pas tout d’suite à la gorge pour lui faire ravaler ses paroles, ça sert à rien, tout ça. Et il aura gagné. Alors respire. Oui, comme ça, c’est bien. Bon, peut-être un peu trop fort, mais si cela permettait à l’autre de se rendre compte de son erreur.. C’était déjà ça. Bon, calmé, maintenant? Alors vas-y, répond.

    « Ah? Et qui donc crois-tu être, pour te permettre de me juger ainsi sans me connaître? »

    I
    l avait gardé un ton relativement doux, ou plutôt, bas, sans grande agressivité.. Bien qu’il lui fut impossible de garder totalement son calme avec un interlocuteur aussi insultant que Siloë. Toujours est-il qu’avec ce genre de personnes, mieux valait ne pas laisser la haine nous consumer; cela ne ferait qu’attiser leurs moqueries. Néanmoins, Cruz’ ne serait pas un louveteau sans défense devant eux, et il refusait catégoriquement de laisser filer ce genres de sous-entendus. Surtout que.. Ouais, il y avait peut-être du vrai dans ce qu’avait dit Sil’, comment il le percevait. Comme quoi Cruz’ n’était pas le plus sympathique des loups, ni le plus poli. Peut-être. Mais qu’est-ce qu’il en avait à foutre, non mais? Et de quoi il se mêlait, l’autre? Cruz’ aimait sa vie ainsi, il était bien comme ça, alors qu’on lui lâche les basquets avec son caractère, merde u_U Surtout que, l’étranger n’en savait rien, de comment il était avec sa meute! Alors merci bien de pas insulter sans connaître, quoi. C’est chiant à la longue.

    « Je te signale que c’est quand même toi qui m’a apostropher si vulgairement, alors que j’essayais de pioncer. Alors si tu as finis de débiter tes petites insultes, tu peux soit me dire enfin ce que tu me veux, soit foutre le camp. J’ai pas que ça à faire, tu vois. Et toi non plus je pense. »

    B
    ah ouaip. Quand on cherche Cruz’, on finit toujours par trouver Cruz’.. Qu’on le veuille ou pas, fallait s’y attendre.
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeSam 23 Jan - 22:14

    Et bien moi, je n'avais maintenant plus aucune envie de rester ici. Plus rien ne me retenait d'ailleurs, mais je pris mon mal en patience, histoire de calmer un peu la chose. Je ne dirai pas que je voulais être dans de bons tèrmes avec toi, Crusade, mais au moins que cela soit clair. J'aime pas les types dans ton genre. Fleimmards jusqu'à la moelle, impoli, agressif et chiant. Ouais, chiant. J'avais mieux à faire que de parler à un Bêta, aussi...bête. Autant allez voir ailleurs si le loup y est. D'ailleurs, si j'avais bien compris, l'Alpha n'était plus, dans cette meute de l'ouest. Pourquoi allez voir ailleurs ? Juste en signe de soumission ? Pas question de me laisser abattre par ce fou, croyez-moi ! C'est une des choses que je ne supportais pas. Quoi ? Que l'on se moque de moi ! D'accord, je t'avais légèrement provoqué. Mais si tu n'est pas capable d'y faire face, et bien c'est que tu devrais s'entrainer, coco. Après tout, j'avais rien à voir avec le fait que tu soit con et borné. Disons que je ne pensais pas que tu puisse devenir mon meilleur ami.

        « Ah? Et qui donc crois-tu être, pour te permettre de me juger ainsi sans me connaître? »


    Hun, mais ça te regarde ? Si j't'ai pas dit qui j'étais c'est ptêtre pour une bonne raison. Après tout je sais même pas ce que je fais encore là, devant toi, gros con. Je suis qui je suis, quand je veut, où je veut. Du moins, quand ça m'arrange. C'est sûr que jamais j'aurai voulu approcher mon Bêta dans ces circonstances, mais c'est lui qui m'a cherché les puces (ou poux xD). Je vois pas pourquoi je cèderai à la non-violence. Tourner les talons sans rien dire, ni faire ne sera jamais une solution pour moi. D'ailleurs je restai fixé face à toi, je devais sûrement avoir l'air de te regarder comme si il s'agissait d'un imbécile (ce qui n'était pas totalement faux). Ne voulant pas te provoquer par le regard, ce qui serai un manque de politesse envers mon Bêta, pour ne pas me faire virer du groupe, je détachai mon regard, l'air un peu plus amical, même si au plus profond de moi je continuais à t'insulter.

        «Je suis juste une personne qui à de l'oeil. Et là, j'ai mal aux yeux.»


    Là, il y avais du vrai dans ce que je disais. La pluie continuait à tomber, et se fit de plus en plus agressive, semblant m'attaquer de diverses pointes de fer, traversant ma fourrure et ma peau. Devant mes yeux coulait de l'eau, et me brulant presque, je me dégageait rapidement. Mais ce n'était pas parce qu'un peu de pluie tombait que je devais me laisser faire. Pas question, et pour rien au monde. Toi tu étais à l'abri, me narguant, semblant prendre le dessus, alors que tu est plus bas que moi encore. Imbécile, va.
    Pourtant je ne savais toujours pas ce pourquoi j'étais encore là, ça je l'ignorais profondément. Pourquoi étais-je toujours là, à te tenir tête, alors qu'il m'aurait été beaucoup plus simple de déguèrpir et de te laisser seul à ta principale occupation, "dormir" ? Pourquoi te-parlerai-je, toi qui m'étais si agressif ? Pourquoi voulai-je rentrer dans une meute t'ayant pour bêta ? Des questions sans réponde, toujours est-il que je restai planté devant toi, rien que pour te faire chier. Je me rapprochais de toi d'un pas, restant à proximité, sans trop m'approcher, histoire que tu ne m'aie pas en me sautant à la gorge, en cas où cela te prendrais.

        « Je te signale que c’est quand même toi qui m’a apostrophé si vulgairement, alors que j’essayais de pioncer. Alors si tu as finis de débiter tes petites insultes, tu peux soit me dire enfin ce que tu me veux, soit foutre le camp. J’ai pas que ça à faire, tu vois. Et toi non plus je pense. »


    Moi ? L'apostropher vulgairement ? Jamais de la vie. Du moins, apostropher vulgairement ne serait pas sorti comme cela pour moi. Il perdait totalement la boule, lui. Le psychopate devais se faire soigner, j'en était certain. Bref, du fond de ta tanière s'agitait comme des ombres, de petites ombres dégageant une odeur forte, mais à peine perceptible en raison de la pluie. J'eu crû qu'il s'agissait de ta queue, ou d'une de tes pattes. Finalement rien à voir, et j'allais regretter de ne pas être parti plus tôt.

    La nuit commençait à tomber, il était assez tard. Voila quelques longs moments que nous parlions, cela commençait à bien faire. J'en avais marre, et tu m'énervais. Je ne le supportais pas. C'est à se demander si je viendrai te sauver, en cas de catastrophe. Une fois encore, j'étais à côté de la plaque. Je pensais d'abord à garder mon calme, un calme malsain, comme celui qui se fit sentir entre toi et moi. Un genre de blanc pesant sur tes épaules, tu devrais pourtant savoir que tu disais des conneries.

        « Je suis venu ici pour trouver un bêta responsable. Et par la suite me faire accepter. Tu devrais pourtant le savoir si tu étais dôté d'un minimum de bon sens. Crétin. »

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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeMar 26 Jan - 3:04

    [Plus inspirée par la fin que le début (a)]

    «Je suis juste une personne qui à de l'oeil. Et là, j'ai mal aux yeux.»

    U
    n grognement; un simple grognement d’avertissement. Plus la peine de lui répondre, à l’autre abrutis. Si ça lui tentait de continuer de débiter ses misérables insultes, grand bien lui fasse. Mais Cruz’ en avait plus qu’assez; y’en à marre de se faire traiter de con, à la fin. Tu voulais parler au bêta? D’accord. Mais fais un effort pour, merde! C’est pas en l'injuriant sans cesse que ça va arranger les choses, au contraire! Parce que c’était pas gagné, hein. Mais ce qui suivit jeta Cruz’ par-terre :

    « Je suis venu ici pour trouver un bêta responsable. Et par la suite me faire accepter. Tu devrais pourtant le savoir si tu étais dôté d'un minimum de bon sens. Crétin. »

    L
    e bêta faillit s’étouffer à cette déclaration. Attends; whuuut!? Cet espèce de sale con de provocateur désirait entrer dans sa meute? Ewhh.. Il avait pas prit un sacré coup sur la tête, c’lui-là, pour être devenu aussi marteau. Déjà, par toutes les attaques qu’il balançait oralement, Cruz’ n’avait qu’une envie; lui faire sa fête. Il ne s’était retenu que parce qu’il croyait Sil’ être un émissaire, un messager, et que le massacrer n’aurait probablement pas aidé dans les relations qu’entretenait sa meute avec les autres. Quoique, il se demandait bien quel genre d’alpha pouvait envoyer un messager aussi hautain que Siloë. ‘fin, bref, il ne le trouvait pas vraiment charmant comme personne, surtout pour quelqu’un qui demandait un entretient avec lui. Mais là, merde.. C’était pas croyable. Cet inconnu voulait entrer dans le clan de l’Ouest? D’accord, parfais. Mais, p’tain, commence pas à chercher des noises à celui qui décide si tu es accepté ou pas! C’est totalement ridicule et imbécile! Surtout que c’était même pas Cruz’ qui avait commencé Enfin, il devait en avoir zappé un rayon l’étranger, niveau politesse et respect. Peut-être côté intelligence aussi, parce que c’était pas bien futé ce qu’il faisait.

    Passons maintenant à la deuxième partie du message, soit « Tu devrais pourtant le savoir si tu étais dôté d'un minimum de bon sens. Crétin. ».
    {Ah. Ah ah. Hmpf. Non mais, de quoi j’me mêle espèce de ouf? Tu t’es r’gardé, p’têtre, avant d’parler? Parce que, vraiment, le crétin ici, c’est surtout toi.}

    « Et toi, si tu étais doté d’un minimum de bon sens, tu déguerpirais le plus rapidement possible, hors de ma vue, avant que je ne te- »

    U
    n grognement dans son dos le fit taire bien rapidement, avant qu’il n’est pu proférer une menace complète à l’égard de l’étranger. Surprit, Crusade oublia tout de celui qu’il était en train d’invectiver pour tourner sa tête vers la pénombre. Il y vit deux petites formes se mouvant, couinant. Déragées par la dispute des deux loups, en somme, qui se gueulaient après depuis quelques minutes. Et, derrière.. Une grosse forme. Une TRÈS grosse forme. Celle qui avait grogné, et qui venait de recommencer. Un être pas commode, somme toute.

    « Putain de merde.. » Siffla le bêta entre ses crocs.

    Une famille d’ours; ils avaient dérangés une famille d’ours. Voilà pourquoi l’abris leur avait parut quelque peu étrange, aux deux! Il était déjà habité! Crusade maudit son inattention intérieurement; vraiment, il avait commit l’erreur d’un débutant en ne fouillant pas de fond en comble son refuge. Et en ne se fiant qu’à son nez, qui ne lui envoyait aucune autre information que de la terre humide; évidemment, avec tous les relents dû au racine, et probablement à un animal mort aussi, l’odeur des ours était moins perceptible. Mais tout de même. Il aurait dû.. Oh, il aurait dû faire plein de trucs. Cependant, l’heure n’était pas aux reproches; une mère ourse venait de les prendre en grippe, de sortir de son hibernation. Dépliant avec prudence ses pattes sous lui, Crusade tenta une sortie furtive vers l’extérieur, espérant que Siloë soit assez intelligent pour dégager de son chemin; il ne manquerait plus que les deux se tombent dessus. Néanmoins, il ne put aller bien loin; la pluie venait à peine de mouiller son derrière que la femelle passa à la charge.

    Crusade tenta de se tasser sur le côté pour esquiver, mais son assaillante était plus rapide – vous seriez étonné de la vitesse que peut avoir un gros ours en colère. En prime, son pied se prit dans l’une des longues racines qui descendaient de l’arbre. Le bêta ne s’affala pas, parvenant in extremis à garder son équilibre, mais le mal était fait : il avait perdu de précieuses secondes. À nouveau, il tenta de se pousser, mais une patte griffue l’atteignit en plein dans les côtes. Un joli vol plané l’emmena percuter un tas de rocher, puis choir au pied de ces derniers. Le souffle coupé par la violence de l’attaque, Cruz’ mit plusieurs instants à reprendre ses esprits; en effet, sa tête lui tournait. Néanmoins, il pouvait se qualifier de chanceux; ce coup ne semblait pas lui avoir brisé quelque chose, ce qui tenait presque du miracle. Cependant, ses côtes le faisaient souffrir à chaque inspiration, meurtries par le choc, peut-être même fêlées; le bêta n’en savait rien, puisque, de l’extérieur, seul son pelage enfoncé attestait de l’attaque, les griffes n’ayant eu le temps de percer sa peau. C’était déjà ça. Se levant sur ses pattes tremblantes, Crusade perdit d’autres nombreuses secondes à s’assurer la stabilité de son corps; ce n’était pas le moment de flancher. Pas encore. Par chance, l’ourse n’avait pas encore passé à l’attaque.. Allez savoir pourquoi, puisque c’était assez étrange. Levant les yeux vers le gros tas de graisse, Crusade fut plus que surprit par la vision de la protectrice qui levait la tête en l’air, humant bruyamment les alentours. Ce qui en soit était assez étrange, si l’on considérait le fait que les ours avaient ce sens très bien développé; ils pouvaient retrouver l’odeur de quelques choses à des kilomètres à la ronde. Pourtant, cette femelle semblait bien en peine de les localiser. Serait-ce possible que.. ? Que son odorat lui fasse défaut? Ce serait trop beau pour être vrai. Car, sans leur faculté olfactive si développée, ces grosses bêbêtes perdaient un sacré avantage. Car, à côté de cela, leur vue n’était pas très bonne, surtout comparée à celle des loups. Bref, si tel était vraiment le cas, cela jouerait en leur faveur..

    Profitant de ce bref répit –qu’était le humage de l’air-, Crusade détailla plus en profondeur leur opposante, tout en essuyant le sang qui coulait légèrement de sa gueule, dû à l’impact. D’une fourrure brune tirée sur le gris, elle était vraiment un gros spécimen, presque autant qu’un mâle. Lorsqu’elle se leva sur ses pattes arrières, l’impression du bêta n’en fut que renforcée. Si l’hiver amaigrissait la population canine, elle avait un contraire pour leur principal prédateur. En effet, avec toutes les provisions emmagasinées durant l’automne, leur poids devenait vraiment impressionnant. Et, vu la hauteur qu’elle atteignait en étant debout, Crusade ne put s’empêcher de frémir un peu. Cette bête appartenait à la sous-espèce des ours kodiak; de mieux en mieux. Disons qu’il n’y avait pas plus grand prédateur dans ces forêts que cette sorte d’Ursus, si on parle au niveau poids et grandeur. Car, en règle générale, loup & ours se fichaient la paix. Sauf lorsqu’on venait déranger le sommeil d’une nouvelle famille.. En règle générale, la mère était loin d’être sympa avec les canins, dans ce genre de cas. Cette hypothèse s’était bien vite confirmée, et, nul doute, elle continuerait de le faire. Jetant un coup d’œil à Sil’, le loup de l’Ouest fut presque étonné de le voir encore là. En effet, il l’aurait cru plus lâche, surtout envers celui qu’il qualifiait de « crétin ». Peut-être avait-il décidé de prouver sa valeur, d’épauler son bêta.. Ou peut-être pas. Peut-être qu’en fait, il n’osait rien faire par peur d’attirer l’attention de la bête. Allez savoir. Un nouveau rugissement l’empêcha de pousser plus loin son raisonnement; l’ourse allait passer à l’attaque, ayant probablement abandonné l’idée de positionner ses ennemis par l’odorat. Et vu la direction de son regard, le blanc était tout désigné pour être sa cible, cette fois...

    [On fait un peu de baston avant que Sil’ fasse ce qu’il a à faire? ♥️ Histoire que Cruz’ puisse montrer sa valeur :face:]
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeVen 29 Jan - 18:59

    L'autre n'avait plus qu'à fermer sa gueule bien trop grande. Je n'étais pour rien dans ces compliquations. L'air con, il restait en face de moi, un grondement sourd remontant le long de sa gorge. Ce qui le faisait passer pour le plus beau des crétins, et signifiait en même temps qu'il n'avait plus rien à répondre. Le grondement est une sorte d'échappatoire lorsque notre bouche est sèche. Hors lui venait de comprendre qu'il devait se la fermer. Une odeur de poisson beaucoup plus forte remonta des profondeurs de la grotte. Je m'en fichais, et tournais ma tête et direction du vent. Il faisait frais, et une légère brume s'installa dans la forêt... Après avoir déclaré ma décisioon d'entrer dans la meute, le loup sembla comme s'étouffer, ne s'y attendant pas, mais alors pas du tout. J'aurai bien aimé qu'il s'étouffe vraiment, voire qu'il crève sur le coup. Cela m'aurait bien amusé, et j'aurai déjà quelques ennuis en moins. Mais comme on ne peut pas tout avoir dans la vie, tant pis ! Le con me dévisageait plus bêtement encore, n'étant pas au courant de mes pensées de dernière minute, aussi cruelles soient-elles. Il semblait comme réfléchir, formuler encore une de ses horreurs à sortir avant que je ne lui saute dessus. Et bien ça y est, c'est pas trop tôt, va-y, ouvre ta grande geule et crie ce que tu veut, ça ne changera rien : je ne t'aime pas. Et pas la peine de faire cette tête, connard. Cela n'aura ajouté qu'une pointe de pitié envers toi, gros lard. En attendant, dépêche-toi que je me marre.

        « Et toi, si tu étais doté d’un minimum de bon sens, tu déguerpirais le plus rapidement possible, hors de ma vue, avant que je ne te- »


    Avant que je ne te quoi ? Bien va-y, déballe ton sac, dis-le, si t'en est capable ! Tu vois pas que tu nous fait attendre tous les deux et que de toute façon ça va mal se terminer ? Allez, crache le morceau, d'autant plus que je suis sûr que tu en meure d'envie. Bon, ça vient ? ... Un second grondement sourd. Plus fort, plus grave. Ce n'était pas le sien. Trop fort. Trop grave. Trop agressif. Je baissais la tête, et un regard doré, venant du fond de la grotte rencontre la mien, noisette. Et un second petit regard de miel. Tous deux couinaient à en creuver nos tympans. Mais qui avait bien pû gronder aussi fort ? Une grosse forme sombre se mouva alors dans la pénombre. Un regard de sang, d'une couleur brun rougis. Et gronda encore plus fort, après que le bêta eut soufflé entre ses dents :

        « Putain de merde.. »


    Je n'en pensait pas moins. L'énorme ourse venait de sortir de son long et paisible sommeil. Normalement, ils ne se réveillent pas si facilement. Cela devait faire longtemps que le con était installé ici. En attendant, il aurait dû fouiller sa cache. Ce n'est qu'un débutant, un incapable, qui se donne des grands airs. Sinon, j'avais d'autres chats à fouetter, je n'allais pas resté planté là. Je m'écartais, laissant passer le bêta et me mis à courrir un peu plus loin, histoire d'appeller l'ourse à s'éloigner. Elle ne le voudra jamais, ses petits étaient dans la tanière. Crusade s'élança, rapide, mais pas assez comparé à ce mastodonte - oui, elle était de taille monstrueuse. Une de ses pattes s'accrocha à une racine, non mais quel idiot, il ne songeait pas même à où il mettait ses pattes. Quelques secondes de perdues, cela pouvait signifier sa mort. Heureusement pour lui, l'ourse sortait d'un sommeil. Il lui aurait fallu quelques minutes pour correctement se réveiller. Elle était certes, très énervée, mais endormie. Elle ne lui donna qu'un vulgaire coup de patte dans les côtes, bien assez pour l'envoyer voler sur un rocher. Pendant quelques temps, il semblait reprendre ses esprits. Temps pendant lequel l'ourse humait l'air à la recherche d'une odeur. Temps qui ma parut bien long. Normalement, il ne faut que quelques secondes à ces bêtes-là pour retrouver leur proie. Celle-ci semblait avoir quelques soucis, sûrement en raison de la pluie, de la brume, et du vent, voire même peut-etre qu'elle-même n'avait que peu d'odorat... Ce qui serait une chance pour nous deux. Tiens, je parle aussi de moi ? Avais-je vraiment l'intention de l'aider ? Je ne savais même pas pourquoi je restai là, près d'un arbre centenaire, à les observer tous les deux. J'aurai pû profiter d'être contre le vent pour sauter sur la mêre poule. Et bien non, je restai là, face à elle. Juste un petit moment de détente. Elle sembla alors se fier à sa vue plus qu'à son odorat. Elle se tourna vers moi, un regard meurtier. Je partie en courant, esquivant la grosse bête. Je parvins à me poster derrière elle, où je sautai agilement sur son dos. Mais elle se retourna, et d'un coup de patte me fis tomber lourdement au sol. Il aurait pû venir m'aider ce crétin, il n'y à qu'ensemble que nous aurions pû la calmer. M'arrachant un couinement de douleur. Je me relevais habilement, esquivant l'attaque qui aurait pû me tuer; elle venait d'abattre violement une de ses lourdes pattes sur le sol. Je lui resautais dessus, mordant son cou le plus fort que je pus. Mais je glissais, et elle m'envoya voler contre un tronc d'arbre. J'avais mal.
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeMar 2 Fév - 5:41

    [Sorry de l’attente chou, pas trop le moral de rp en ce moment ~ ]

    Plus ou moins solidement campé sur ses quatre pattes, Crusade se remettait tant bien que mal de la sacrée gifle qu’il s’était prit. Ça peut sembler ridicule dit ainsi, mais quand même, il ne fallait pas oublier que pour l’avoir fait voler aussi loin, elle n’y était pas allée de main morte, l’ourse. Et c’était sans compter le brusque arrêt de son vol plané, aussi, lorsqu’il avait soudainement fait la rencontre avec un sympathique rocher qui se dressait dans la plaine. L’autre pouvait se moquer tant qu’il voulait, le bêta aurait bien voulut le voir à sa place. Il aurait peut-être était plus compatissant à son sort.. Peut-être. Ou peut-être pas. Toujours est-il que, compassion chez Siloë ou pas, Crusade savait très bien se débrouiller tout seul et ne cherchait la pitié de personne. Alors qu’il aille se faire chier, l’autre, merde, à rester immobile devant le combat qui opposait le loup à l’ourse.. Si on pouvait toutefois appeler combat le bref échange de coup qui avait eu lieu, mené seulement par la kodiak. Enfin bon, l’important, c’était qu’il y avait survécut, et sans grand dommage, hormis un gros bleu…

    Quand soudain, une contraction violente lui tordit le ventre, partant du point frappé par l’ourse. Presque jeté par terre par la puissance du spasme, le bêta replia une patte sur son bide, comme si par ce simple geste il pouvait faire s’arrêter la crise. Néanmoins, cela n’étant pas si facile, il dû attendre quelques minutes avec des étoiles qui dansaient devant lui et des vertiges soudains. Et la sensation disparue aussi vivement qu’elle était apparue. Accroupit dans la neige, Crusade respira profondément. La crampe semblait avoir passé. Qui sait si elle l’était réellement, toutefois? La poisse semblait tellement s’accrocher à ses baskets qu’il n’aurait pas étonné d’en avoir de nouveaux échos. En effet, depuis le début de cette journée il était partit à la poursuite d’un étranger, s’était fait dérangé pendant qu’il tentait de pioncer, avait faillit éclater la tronche à un mec con comme c’est pas croyable, était brillamment entré dans un terrier déjà occupé, s’était fait pourchassé par une ourse furax, avait malheureusement planté à cause d’une racine, s’était ramassé avec un coup de griffe dans le bide, avait valsé contre un rocher... Et ouais, c’était pas mal tout pour le moment. Le bêta grommela quelques injures peu appropriées à transcrire, autant à l’encontre de sa malchance en général, de l’ourse, de sa négligence et de l’autre bouffon qu’était Siloë. Sacrer n’arrangeait pas la situation, au contraire; cela ne faisait que mettre le focus sur les mauvais points. Néanmoins, cela évacuait aussi la tension, et piw merde, ça faisait cr*ssement du bien. C’est donc après quelques jurons fleurissant que le loup de l’Ouest décida de reporter son attention sur ce qui n’incluait pas sa petite personne, soit le combat qui faisait rage autour de lui.

    À priori, les deux nouveaux adversaires n’avaient pas chômés durant sa crise. Crise dû à quoi, au fait? Le mâle n’en savait rien; cela pouvait être la conséquence d’une tonne de choses! Autant par ce qui lui était tout récemment arrivé, le fait d’être secoué dans tous les sens, ou bien il avait peut-être ingéré un truc pas bon.. Mais ça, ce serait vraiment la poisse. S’il devenait empoisonné, c’était que la vie avait décidément arrêté de le porter dans son cœur et lui souhaitait les pires choses possibles. Parce que vraiment, vu ce qui lui était arrivé.. {Enfin bref. Ressaisie-toi mon vieux! J’te signale que ta vie est toujours en danger, hein; elle est p’têtre merdique today, mais essaie au moins d’la conserver! Alors remue-toi, merde!} Ceci étant dit – ou plutôt, pensé-, le mâle se remit debout en laissant échappé d’un grognement, puis fit vaguement assaillit par une nuée de petites lumières dansantes devant ses yeux. Ces dernières s’éparpillèrent toutefois comme des papillons lorsqu’il cligna ses paupières, pour lui libérer son champ de vision. Et devant lui se jouait un bien drôle de spectacle. Car, avez-vous déjà vu, ou, non, imaginé à quoi ressemblerait un loup faisant du rodéo sur un ours qui faisait plus du triple de sa hauteur? Personnellement, ce fut l’une des rares fois de la vie de Crusade, d’assister à pareil scène. Scène bien vite écourtée, par ailleurs, lorsque Siloë fut brutalement propulsé vers le sol. Un instant, le bêta cru que c’en était finit de lui. En effet, l’ourse abattait férocement ses poings sur le sol, juste là où se trouvait le blanc… Qui n’y était plus. Il l’avait prit de vitesse, en profitant pour attaquer à son tour. Le voyant si bien accroché au coup de leur assaillante, Crusade s’élança à son tour, barrant son esprit pour ne plus faire attention aux malaises qui menaçaient de lui reprendre son corps. Mais il freina bien brusquement, alors que le Solitaire faisait un joli vol plané au-dessus de sa tête; c’était à son tour, maintenant, d’apprendre à voler.

    Cependant, le temps n’était pas à la revanche ou la mesquinerie mal-placée {concentre-toi mec, vos deux vies en dépendent..}. Aussi, comme Siloë Kin semblait avoir quelques misères à se relever – comme quoi.. -, Crusade restait le seul être valide canin.. Qui plus est positionner entre la prédatrice et sa proie. Néanmoins, si l’autre n’avait pas fuit lorsque la situation était à l’inverse, le bêta ne le ferait certainement pas! L’autre pouvait le traiter de con, de tas de muscles sans cervelle, de paresseux ou whateva’, le mâle tricolore n’en avait pas moins un code de l’honneur bien stricte qui lui dictait sa conduite. Par exemple, abandonné un temporairement invalide sur un champ de bataille, même si ce n’était pas son plus grand ami, était totalement à exclure, hormis s’il n’avait aucun autres choix. Ce qui, somme toute, n’était pas le cas en ce moment; et Sil’ aurait probablement besoin d’un petit délais pour se remettre de sa collision. Bien décidé à le lui accordé, Cruz’ se mit à tourner lentement autour de l’ourse, un grondement sourd lui montant de la gorge, de plus en plus fort à chaque pas. Face à ce « nouvel » ennemi, la kodiak se désintéressa de l’autre pour braquer son regard porcin sur la petite chose qui lui tournait autour. Et un rugissement lui échappa lorsqu’elle se décida enfin à l’attaquer. Ayant, cette fois, prévu le coup et au préalablement sondé un peu le terrain des environs, Crusade réussit à esquiver sa première attaque en bondissant de côté, dans la direction opposée à celle de Sil’. Bien.. Au moins, l’autre pourrait récupérer en paix.. Mais, n’empêche, un coup de main rapide serait le bien venu quand même; Cruz’ ne pensait pas pouvoir esquiver bien d’autres coups comme ça, surtout que la mère enrageait de plus en plus de ne pas toucher le fautif qui l’avait tiré de son sommeil. Celle-ci se leva d’ailleurs sur ses deux pattes arrières, désirant peut-être écraser son gêneur comme elle avait faillit le faire à Siloë Kin.

    Néanmoins, Crusade fut plus rapide qu’elle; d’un bond, il fut sur l’une de ses pattes avants, crocs dénudés… Qu’il referma avec un claquement sec sur la masse poilue qui était devant lui. Les bruits qu’il entendit par la suite, seraient-ce ceux que pouvaient faire des muscles broyés? Peut-être; il n’en avait aucune idée. Mais s’il avait pu sectionner quelques uns des tendons de la patte… C’était déjà bien, car peut-être deviendrait-elle invalide. Toutefois, le jeune adulte aurait dû se questionner là-dessus
    après avoir lâché l’ourse et s’être mis à l’abris. Pas pendant. Ce qui lui valu de se faire rapidement expulser de son « perchoir », alors que la femelle secouait son bras dans tout les sens pour l’en délogé. Sonné, il fit un roulé-boulé sur le sol, mais se releva assez rapidement en crachant des touffes de poils. Par chance, sa chute ne lui avait causé que peu de tords, vu la façon dont il avait atterrit, et cet échange lui avait même échauffé le sang. Le bêta s’autorisa même un sourire; pas tellement qu’il se sentait fier de ce qu’il avait fait. Seulement, la situation n’était devenue qu’un autre défit à surmonter, plus un danger mortel qu’il fallait absolument craindre. Il jeta un coup d’œil à Sil’, non loin de lui. Crusade ne refusait jamais les défis.
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeMar 9 Fév - 19:09

    [Scuse du retard =/]

    Un bruit sourd bourdonnait à mes oreilles, et une grosse tache noire me brouillait la vue pendant un bon moment. Mes côtes me faisaient mal, mais rien n'était cassé, selon moi. Je fermais les yeux et me concentrait sur ce que j'entendais. L'autre avait dû prendre l'ourse par surprise, sinon elle m'aurait déjà bouffé. D'aileurs je ne compris pas dessuite pourquoi je n'y avait pas pensé plus tôt, à courir. Bref, je rouvris les yeux, retrouvant ma vue de moins en moins floue, le bourdonnement s'affaiblissant. Jeme relevais tant bien que mal, tête basse, soufflant discètement. Je tentais en vain de reprendre mes esprits. D'un pas vacillant, je me dirigeait vers un arbre épais, et m'appuyais contre. J'avais le souffle coupé, et venais à manquer d'air. Respiration rauque, j'inspirait rapidement, et expirait fort. Quelques minutes plus tard, tout allait pour le mieux. Une fine silhouette s'abatis sur le sol, puisse releva en un rien de temps, évitant l'un des lourds membres de l'ourse en furie. Elle était bien énervée, elle ! Tellement bien qu'elle ne prettait plus attention à sa tanière, et à ses louveteaux qui dormaient tranquilement. Cela m'aurait été si facile de m'introduire dans la cache, et de sortir les oursons de leur profond someil... Mais autant dire que cela n'aurait servi à rien. L'ourse m'aurait balayé comme elle venait de le faire, plus fort encore. Et là, je n'aurait pas été si chanceux. Peut-être la nuque brisée, voire la colonne vertébrale... Sans façon, merci.

    Cruzade prit la situation en main, escaladant habilement la mastodonte. En un claquement grave, sa machoire se refermis sur son avant-bras, obligeant la mère poule à pousser un hurlement de douleur. Mais le bêta resta un bien long moment accroché à son antérieur, comme s'il pensait à tout autre chose. L'ourse affaiblie, voire même presque invalide secouait si fort son bras qu'elle en délogea le loup brun qui s'accrochait à sa peau comme une tique. Il roula sur le sol, puis se releva habilement. Cela ne m'aurait pas étonné qu'il sorte qu'il avait l'habitude (xD). Pendant quelques instants, il crachait de bonnes touffes de poils, laissant le temps à l'ourse de souffler un peu. Elle ne s'était pas mise à l'idée que sa patte la faisait souffrir. La grosse restait alors debout, se refusant à galoper sur trois pattes seulement. Elle n'en serait que moins rapide. Le bêta lança de petits regards furtifs autours de lui, avant de me regarder droit dans les yeux. Une idée passa de lui à moi. Et je n'avais pas le droit de refuser. U défi estun défi, pourquoi ne pas s'amuser ? Je détournais le regard, et m'élançais, droit devant, mes pattes foulant le sol à une allure folle, les faisant rouler contre ma fourrure de nacre. Elle se retourna un instant trop tard. Je lui sautait à la gueule, labourant sa joue, mordant ses oreilles. Le sang commençait à jaillir, beaucoup d'efforts pour une peau trop épaisse. Mais elle était lente, trop lente...j'avais le temps de partir trois fois avant qu'elle ne me frappe. Je sautai de son dos, saut qui me parut bien long. Je crois que j'en avais oublié la taille de notre chère "maman". Reprenant ma course, je dérapais parfaitement, tournant vers Cruzade. Mais l'ourse me suivais, et bien rapidement elle compris qu'à trois pattes elle pouvait toujours courrir. Juste derrière moi, elle nous sauta dessus, moi glissant sur l'herbe pour l'éviter. Sa lourde patte éffleura mes flancs, tous griffés, parsemés de tâches rougeâtres. Cruzade, lui, restait à proximité de l'ourse. Ourse qui se relevais bien rapidement pour une blessée. Au regard meurtrier, elle leva sa patte valide, voulant sans doute écraser notre bel ami. Pas de temps, je bondis sur lui, mordant son coup le plus fort que je pû, le trainant sous un arbre. En colère, l'ourse me suivis. Mais il lui faudrait du temps avant de passer entre les grosses racines de l'arbre. Je laissais Cruzade reprendre ses esprits, laichant ma blessure.

    [Cela ne te pose pas de problèmes que j'ai légèrement "joué" ton perso ? En cas je peut toujours changer, mais au moins on avance un peu ^^]
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeVen 12 Fév - 5:54

    [Naaan, ‘t’s alright. Surtout que c’est rien de bien gros :3 ]

    On dit que la chance sourit aux fous; je ne puis dire si cette affirmation est toujours vraie. Cela dit, dans le moment présent, on peut avoir bon espoir que ce soit le cas. Car, malgré la claque qu’il s’était prise, les spasmes qui lui avaient tordu les boyaux intestinaux quelques minutes auparavant et sa récente attaque contre l’ourse, qui avait finit en roulé-boulé.. Crusade se sentait bien, vivant. Débordant d’une malice peu commune, qu’on pourrait presque qualifier de folie. Ses yeux pétillaient alors qu’il dévisageait son adversaire, son air exprimait la satisfaction de son être et un sourire s’épanouissait sur ses traits. Peut-être pourrait-on s’émouvoir de cette rare démonstration de joie de la part de ce bêta bourru; peut-être pas. Mais la plus part en aurait probablement des frissons dans le dos. Qu’y a-t-il de plus « rassurant » qu’un loup imposant d’habitude sobre qui sourit avec une joyeuse démence? Je me le demande. Toujours est-il que cette sorte de transe le rendait presque insensible, inconscient, et bien téméraire. Seule la suite nous dira si cela était une bonne chose ou non; mais pour le moment, Cruz’ préféra en rire qu’en pleurer. Et, apparemment, il en allait de même pour Siloë. Une folie guerrière pourrait peut-être plus les sauver et les rapprocher que n’importe quel autre type de batailles ou discussions. « Ce n'est qu'au combat qu'on mesure la véritable valeur d'une personne. »

    La silhouette blanche s’élança près de lui, bondissant avec agilité, avalant la distance avec une rapidité phénoménale, pareille au vol de l’Aigle. Le sourire aux babines, le loup de l’Ouest observa son compatriote d’infortune se diriger vers l’immense bête non loin d’eux, avec une toute nouvelle émotion qui devait probablement lui faire oublier ses douleurs précédentes. C’est donc avec grâce qu’il bondit droit sur la prédatrice, mordant son visage à cœur joie, saccageant sa beauté sauvagement. Sadique? Probablement pas. Sous l’emprise d’une furie qui le séparait de la réalité? Probablement plus. C’était comme dans un rêve, ou plutôt un monde parallèle; ou bien un monde dans notre tête. L’ourse ne faisait que commencer à réagir à sa précédente attaque qu’il débutait la seconde, avec la rapidité d’un serpent sur le qui-vive. L’harcelant sans répits, comme les guérillas, Siloë Kin passait à l’attaque, se repliait brusquement, puis recommençait, et cela trois fois de suite. Puis, après une sortie grandiose dû à un saut spectaculaire –et suicidaire-, le loup blanc revint au galop vers Crusade, qui attendait l’ennemie de pied ferme, bien décidé à prendre la relève. Et, sitôt le mâle l’ayant dépassé, Crusade se mit à courir dans le sens contraire, puisque son tour était venu. Néanmoins, il n’alla pas bien loin que l’ourse dérapait à ses pieds, l’obligeant à sauter sur ses épaules puis son dos pour ne pas se faire écraser. Mais sa condition actuelle, pareille à un retour à l’adolescence, transformait tout imprévu comme un défi, un combat personnel qu’il se devait de relever – et remporter. Piquant vers le sol, il fit à nouveau une culbute, pour se redresser encore plus prestement que plutôt. Et là, l’orgueil et la témérité prirent le dessus; Cruz’ se trouva obligé d’attaquer à son tour l’ourse, au lieu de fuir, comme il aurait été plus sage de faire. Mais la sagesse, c’était pas cool, dans ces moments-là. C’est pourquoi il se mit à titiller l’ursidé, lui mordillant une patte, tirant l’autre, effectuant un rapide bon arrière, lui sautant sur le dos, et ce à répétition. Malheureusement, la femelle aussi avait un certain orgueil; et cet orgueil lui commandait bien de ne pas se laisser ridiculiser par de vulgaires cabots. Profitant d’un repli de son assaillant, elle se leva sur toute sa hauteur, serrant sa patte blessée contre son corps.. Mais l’autre était bien élevée dans les airs, prête à frapper. Encore dans « son petit monde », Cruz’ ne réagit pas tout de suite, ne ressentit rien, sans pour autant avoir eu un « bug ». En fait, il sentit des crocs percés sa chair, se demandant vaguement pourquoi ils le tiraient en arrière, puis se laissa aller, fixant de ses yeux ambrés l’ourse furax.. Son étrange sourire planqué sur les lèvres.

    Heureusement, l’étranger avait plus sa tête que lui, sur ce coup-là. Il parvint donc à le traîner jusque dans un pseudo-terrier, une sorte d’abris créé par les racines des arbres. À nouveau en sûreté, Crusade reprit un peu plus ses esprits, sans pour autant redevenir parfaitement normal; l’ivresse des combats était encore en lui. Il dévisagea à nouveau Sil’, tout sourire. Le côté gauche de son cerveau lui fit remarqué que les deux était dans un sale état; en effet, ils étaient vachement amochés. Mais le côté droit en rit, arguant qu’ils étaient deux fous, donc que la chance était de leur côté et qu’elle ne les laisserait pas tomber. Et Cruz’ se rendit à ce dernier argument, de très grand plein gré, l’adrénaline bouillonnant encore dans son sang. Il lui semblait qu’il aurait été capable de défier un troupeau de ces ours, sans cesser de sourire, ni courir, tant il était speedé. Et, bien qu’il eut été le plus posé des deux pour le moment, Siloë ne semblait pas non plus à part de cette sensation. Le bêta le regarda à nouveau avec satisfaction, et la lueur qu’il vit dans ses yeux lui fit chaud au cœur; lui non plus ne resterait pas là à attendre que l’ourse parte. Ils se battraient. Et ils en étaient tout keutants-keutants.


    « Et maintenant? »

    [Bon, moi aussi je te demande pardon, j’ai un peu exprimé les feelings de ton perso à la fin ^^’ Et piw merde, j’suis dans la même « ivresse » que Cruz’ là, j’ai envie de courir partout X) ]
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 19:09

    [Okéé, shériie d'amur, on y vaa :face:]

    Le coeur encore tout palpitant, je me demandais pourquoi j'avais eu la si bonne idée de me frotter à cette ourse en colère, et surtout pourquoi je n'était pas parti. Tout cela aurait été dix fois, voire mille fois plus facile que de combattre contre une kodiak qui faisait cinquante fois sa taille et son poid. Je me tapis au fond du terrier, collant bien ma croupe contre le tronc majestueux de l'arbre, histoire de ne pas me faire déchiqueter par les pattes en furies de notre mêre poule, qui arrachat l'écorce par grandes lamelles. Bientôt elle passera au bois, et nous serions morts. Eventrés. Mais, pourquoi s'inquiéter ? De toute façon, nous étions deux. Deux fous avec un grain, deux ivres d'adrénalines, deux drogués de la vitesse, deux cons. Mais deux cons joueurs. A vrai dire, je ne le montrai pas, mais je mourrais d'envie de sauter au dehors en geulant comme un enfant "au loup, au loup !" et de me battre, de courrir et de m'amuser. Mais ma blessure aux côtes me rappellait que je venait de sauver mon bêta. Celui-ci ne me remercia même pas. C'était bien la peine que je manque de me faire tuer pour une troisième fois. Ce n'est rien. C'était un plaisir, pauvre bêta. (x)) Ce dernier me dévisageait. "Quoi ? J'ai une tique sur l'oreille ?" (/PAN/) "Nan sérieux, accouche et arrête d'halleter, tu me met les nerfs en pelote." Son regard prit la même folle étincelle que le mien. Lui aussi, en mourrait d'envie. Sortir et se battre. Mais bref, j'atteignais mes cinq ans, et j'étais de moins en moins suicidaire. Mais qu'est-ce que je craignais ? De mourrir avant d'avoir terminé cette vie de chien, cette vie en solitaire, en imbécile heureux ? Mais merde quoi, je voulais m'amuser !

        « Et maintenant? »


    Maintenant quoi ? T'ose me demander ça ? A moi ? Je peut pas t'répondre, désolé. Chuis en mode "hésitation", je suis incapable d'ouvrir ma geule. Quoique...j'hésite plus maintenant. J'attend juste que mémère se pousse, c'est tout. Dès qu'elle nous laissera ne serai-ce qu'une seconde de répit, je m'élance, toi tu me suis, ou pas. Comme tu veut, copain. Si tu veut, creuver, alors viens avec moi ! Je lui jetai un regard, mesquin, moqueur tout en restant calme. Je me levais doucement, un sourire en coin se dessinant sur mon visage lupin.

        « Maintenant tu t'élance, et on vera bien après ! »


    Sur ces mots, je sautait à travers les grosses racines, ne laissant pas même le temps à l'ourse de me repérer. Avec sa vue misérable, elle n'a dû voir passer qu'un éclair blanc grisé. Je dérapais derrière elle, restant bien derrière son dos, sans laisser même ma queue dépasser sur les côtés. Ainsi elle ne me repèrrerait pas. D'un grand bon, j'atterris sur son dos, m'attaquant à ses yeux et labourant à grands coups de postérieurs son dos musclé. Elle allait le sentir passer, ça je vous le dit.
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MessageSujet: Re: Jamais deux sans trois [Sil']   Jamais deux sans trois [Sil'] Icon_minitimeVen 2 Avr - 18:43

    [Près d’un mois plus tard, me voici! :face: *Se fait shooter des briques*]

    Malgré l’adrénaline qui pulsait sauvagement dans ses veines, malgré les éclats de bois qui volaient furieusement autour d’eux, Crusade prit le temps de s’arrêter un peu, d’observer le tout. À ses côtés, Siloë devait être plongé dans le même genre de moment, vu la perplexité qu’exprimait son visage; cependant, rien n’était moins sûr. Qui sait ce qui pouvait réellement se passer dans la tête de deux êtres aussi dérangés? Même Cruz’, aussi fou que Sil’ – sinon plus – ne pouvait prétendre être en mesure de comprendre toute autre logique exceptée la sienne, en ce moment. À vrai dire, faire autrement que ce qu’il projetait de faire était totalement étranger à son esprit, comme une aberration qui dépassait l’entendement. Après tout, que lui rapporterait une fuite, la queue entre les jambes, avec cette ourse triomphale aux basques? Pas grand chose niveau honneur, bien qu’il conserverait sa vie. Mais quelle serait sa valeur, alors? Si l’autre n’avait que peu de choses à regretter de sa vie actuelle, on pourrait presque dire qu’il en allait de même pour le Bêta. Bêta de quoi? D’une bande de rescapés désunis qui avaient réussis à se sauver avant les autres, les condamnant à une mort certaine? Bêta sans Alpha, puisque celui qui l’avait été depuis son arrivé à la meute avait mystérieusement disparu – bien que Crusade se refusait d’admettre que la mort ait pu l’emporté. Bêta sans compagne aussi, puisque la seule femelle qui réussissait à captiver son regard était hors de sa portée. Ne parlons même pas de progéniture digne de ce nom ou d’élève à qui transmettre son savoir, c’était trop en demander. Pourtant, il y tenait à sa vie; cette attitude présente n’était donc pas le résultat d’un envie suicidaire jusqu’à tout récemment inexprimé.

    C’était donc vraiment une joyeuse folie qui irradiait des pores de sa peau, l’envie d’avoir un défi, un challenge, pour au moins une fois dans sa vie depuis qu’il était rentré chez l’Ouest. Tant pis s’il en mourrait, bien qu’il ne pensait pas que cela soit le cas; que pouvait donc cette mère perdue contre les deux puissants loups, parés dans leur dérangement? Mais rien, voyons; elle n’était tout simplement pas de taille. Au fond, rien ne pouvait leur arriver.. N’est-ce pas? Ça ne se pouvait tout simplement pas; ce ne serait pas permit. Oh oui, c’était une vision limitée de la chose. Et, pourtant, Crusade ne tenta pas de la changer, puisqu’elle lui convenait tout à fait; ç’aurait été moins rigolo s’il avait été persuadé de s’être envoyé à la mort, quoi. Il lui sembla que Siloë, à ses côtés, se soit rendu à la même conclusion, puisqu’il jeta soudainement un drôle de regard à son peut-être nouveau bêta. Le genre de regard limite fou, moqueur, emplit de défis, mais laissant sous-entendre une sorte de complicité déjà établie entre les deux mâles. L’idéal pour ce qu’il projetait de faire. Soit; « Maintenant tu t'élance, et on vera bien après ! ». Sitôt cela dit, un éclair de fourrure blanc traversa le champ de vision du grand mâle, fonçant vers l’extérieur. Se ressaisissant après une seconde d’ébahissement, le bêta bondit vers la sortie à son tour, sans oublier de gueuler un bon;
    « Ah, ça, ça m’plait comme plan mec! » à son interlocuteur.

    Le reste se passa un peu trop rapidement pour lui, ou peut-être trop lentement pour son esprit sur-excité. Alors que Siloë faisait du rodéo sur l’ourse, Crusade préféra s’attaque au devant, soit lui mordant les pattes, lui labourant le ventre, se repliant vite fait.. Ce genre de trucs, quoi. Leur victime, quant à elle, ne savait plus trop où donner de la tête; si elle faisait mine d’attaquer Siloë, Cruz’ redoublait d’effort pour l’attaquer; et si elle essayait de l’attaquer, il se poussait un peu, tandis que l’étranger s’occupait de mettre son dos en lambeaux. Cependant, elle était assez résistante, avec son épaisse fourrure hivernale, même si la fatigue la gagnait peu à peu. C’était donc une lutte pas mal vaine qu’ils menaient, puisque les deux partis semblaient à égalité. Profitant d’un moment de répit, Crusade s’éloigna un petit peu, pour évaluer la situation. Sa fourrure, devenue poisseuse, était collée par le sang à certains endroits, autant le sien que celui de la prédatrice. Il s’en tirait plutôt bien compte tenu du fait qu’il se battait contre une Kodiak, mais il ne fallait pas se leurrer; au niveau de la force brute, deux loups ne faisaient pas le poids contre un tel spécimen. Ils finiraient par s’épuiser, alors que la mère, elle, avait encore une assez bonne réserve d’énergie. Il ne savait pas dans quel état se trouvait Siloë, puisqu’il n’avait pas vraiment eu le temps de lui parler, mais lui aussi ne devait pas être tout débordant de santé. Oui, il fallait que tout cela cesse.

    Sitôt cette décision prise, le bêta partit à courir, passant juste sous le ventre de l’ourse. Cependant, il ne ralentit même pas pour l’attaquer un peu, filant à toute vitesse vers.. La tanière laissée sans protection! L’ourse fut un peu lente à comprendre son manège, mais dès que ce fut fait, elle bondit à ses trousses, furieuse – et probablement angoissée. Mais, trop tard; Cruz’ y était déjà rendu, et s’y engouffrait. De vagues formes se dessinaient dans le fond, couinant, le tentant. Mais non. Il n’était pas un meurtrier d’enfants. Au lieu de cela, il prit un gros tas des feuilles mortes qui tapissaient le sol, accompagnés par des racines, des roches, et autres trucs du genre. Sans perdre plus de temps, il fonça vers la sortie, au moment exact où sa poursuivante arrivait. Profitant de la surprise occasionnée par cette brutale confrontation, Crusade fila sans demander son reste, toujours avec le tas de matières inorganiques dans la gueule, et vers la chute, cette fois. Lorsqu’il sentit les tremblements générés par le mastodonte, qui le pistait, le mâle su qu’il avait réussit. La mère pensait bel et bien que le canin tenait un de ses petits dans la gueule, puisqu’elle ne voyait qu’une forme sombre – à cause de sa basse vue – et que l’odeur ressemblait à s’y méprendre à ses rejetons – comme ces derniers s’étaient roulés sur les feuilles bon nombre de fois.. En bref, Crusade dû constamment accélérer, le souffle chaud de la mère lui ébouriffant le derrière, si bien qu’il arriva bien vite à la pente menant à la chute. Entamant la montée – et soufflant comme une forge -, le loup prit quand même le temps de gueuler un
    « Sauuute! » à Siloë, au cas où il serait encore sur le dos de la mère (et comme il ne pouvait perdre de temps à regarder..). Sans aucune façon de savoir si le mâle lui avait obéit, ou bien était trop orgueilleux pour le faire, Crusade dû se contenter de courir, son but arrivant de plus en plus vite.

    Enfin, il finit par arrivée au bord de la falaise. De plusieurs mètres de haut, sans être une géante non plus, la falaise avait un certain effet vertigineux sur lui. Surtout que, en contrebas, il y avait la fin de la chute d’eau, et tout les remous provoqués par celle-ci. Peut-être pas de quoi le tuer, ni tuer l’ourse.. Mais disons que ça ne ferait pas du bien. Cependant, il était trop tard pour faire marche arrière. D’un mouvement sec, il balança le tas de feuilles vers le bas, alors qu’il faisait un brusque demi-tour pour tomber presque nez à nez avec la mère à la fois ébahie et furax. Profitant de ce court laps de temps, le bêta sauta sur son dos, augmentant l’élan de la Kodiak, qui fonça bien évidemment tête baissée vers le vide. Enfin, ils l’avaient battue! Cependant, loin d’être hors de danger, Crusade perdit l’équilibre lorsqu’elle tenta de le saisir, chutant à son tour vers la falaise. Et c’est ainsi que mourut le vénérable bêta de l’Ouest, paix à son âme. Plus agile et léger que l’ourse – et intelligent -, le bêta parvint à se saisir in extremis d’une grosse racine qui pendait là, stoppant sa course d’un coup sec. Le bord de la falaise n’était qu’à un pied ou deux de lui, mais il n’avait pratiquement aucun moyen de s’y hisser. Ainsi suspendu dans le vide, ses pattes raclant la paroi friable de la falaise, Crusade ne pouvait qu’attendre, et espérer que Siloë puisse le sortir de là.. S’il s’en trouvait l’envie et le courage.
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Jamais deux sans trois [Sil']

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