» Perle
* ××× Wolf ...
 NB de MESS. : 518
INSCRIPTION. : 25/12/2009
AGE. : 31
PUF. : Belzarb
PHRASE PERSO. : « Notre vie est une perle que chacun de nos pas polit. »
 |  Sujet: « Perle de l'Ouest »  Lun 28 Déc - 15:33 | |
| [Is a wolf like this ...]
« NOM : Perle
« AGE : 3 étés et six lunes
« SEXE : Féminin
« MEUTE & RANG : Meute de l’Ouest – Oméga
« AMBITIONS : « J’ai rejoint la meute de l’Ouest plus par nécessité que par envie. J’étais dans le besoin. Seule, j’allais mourir dans le froid. On m’a donc accueilli, plus en tant que parasite que véritable membre toutefois… Je suis médiocre en combat, et je suis une chasseuse à peine correcte, n’étant capable de chasser que le petit gibier. Mon point fort réside incontestablement dans mes talents de pisteuse. J’ai un odorat très performant, cela depuis mon enfance. Alors je n’espère ni devenir une guerrière renommée, ni une chasseuse exemplaire au sein de la meute. Je ne me sens pas non plus de redevenir Solitaire dans ces contrées pauvres en proies, l’incendie m’ayant laissé des séquelles. Ce que j’aimerais, c’est exercer ce que je sais faire de mieux : prendre soin des autres. Guérisseuse, par exemple. Ca oui, j’aimerais beaucoup… Je n’irais pas jusqu’à demander être chef guérisseur. De toute façon, je n’ai pas d’autorité.
J’attends donc de faire mes preuves, sans réelles convictions cependant. Pour le moment, je me contente d’être là, en vie. Parfois, j’ai déjà du mal à supporter le simple fait d’exister… Car sans eux tu n’as plus de raison d’être.. »
« LIKE ♪ : « Avant l’incendie, j’aimais un paquet de choses. Le vent, dans les feuilles des arbres, le chant du rouge-gorge, le coulis de l’eau. J’aimais observer, entendre, ressentir. Désormais, c’est différent. C’est comme si j’avais abandonné aux flammes une partie de moi que je ne retrouverai probablement jamais. Je suis plus apathique. M’arracher un sourire relève du miracle. Ou alors, c’est un sourire pauvre, fade, plein de mélancolie.
Je ne veux m’imposer à personne. En ce sens, j’ai appris à apprécier la solitude ; d’autant plus qu’aujourd’hui, je suis Oméga : la présence des autres se révèle souvent être une nouvelle source de douleur. Quelque part, je dois le mériter. Tu n’as pas été capable de les sauver. Cela n’empêche que j’affectionne les miens d’un amour presque inconditionnel. Je ne leur ferai jamais de mal… J’en suis incapable.
Un de mes rares petits plaisir – et ironiquement, qui me vient de l’incendie- consiste à faire baigner mes coussinets endolories dans de l’eau fraîche. Ca me soulage. »
« HATE x : « La violence. La haine. La malveillance. Je fuis cela comme la peste. J’y suis d’autant plus vulnérable que n’ai aucun moyen de me défendre contre, ou plutôt, aucune volonté. Je ne pense pas qu’il faille traiter la cruauté par de la cruauté encore. »
« CARACTÈRE : Perle. On se demande lequel du nom ou du porteur donne tout son sens à l’autre.
Petite déjà, la demoiselle n’était pas tout à fait comme les autres louveteaux de la meute. Pas plus turbulente qu’une libellule au repos. Jamais de mauvaise humeur. Excessivement timide mais pas moins douce.
Le cœur de la louve est une rose sans épines et sans doute est-ce là la seule chose importante à spécifier. Fragile comme la toile que tisse l’araignée. Vulnérable comme la feuille au vent. Sensible comme l’herbe nouvelle sous la caresse du soleil. Perle est une louve à fleur de peau, secrète, intimidée par le monde qui l’entoure et incapable d’être autre chose que ce qu’elle est véritablement. Elle est authentique, et en cela réside une de ses plus grandes faiblesses. Elle pose aux pieds des siens tout ce qu’elle est sans retenue, sans méfiance, sans peur. De toute façon, tu n’as plus rien à perdre. Quand bien même qu’on la brimerait, elle demeure inoffensive et muette dans sa douleur. Il est si facile de flétrir une fleur en la privant de lumière. Elle est désarmée par le gouffre insondable de tendresse sur lequel ses yeux s’ouvrent.
Perle est une créature vibrante d'innocence. Une rose que l’on respire ou qu’on laisse dépérir.
« PHYSIQUE : « Je ne m’attache pas à démentir la faiblesse qu’inspire en premier lieu mon apparence de poids plume : il s’y trouve une part de vérité. Je ne suis en effet pas très grande et la condition de mère Solitaire qui a autrefois été la mienne peut parfois me faire paraître un peu maigre. Bien qu’il soit menu, mon corps reste bien équilibré dans l’ensemble –hormis mes oreilles, un brin trop larges peut-être.
Ma silhouette est élancée, féminine, délicate sans être excessivement fragile et laisse sans peine entrapercevoir ma grande souplesse, laquelle est assortie à une agilité presque féline. Mes muscles sont bien dessinés, habitués aux marches interminables et aux efforts soutenus. Ils sont ceux d’une ancienne vagabonde pleine de ressources, que les longues distances n’inquiétaient pas. Désormais, les choses ont changé sur ce point, l’incendie m’ayant irrévocablement abîmé les coussinets. Ils m’élancent parfois encore, surtout lors de grandes randonnées dans la forêt, dont le sous-bois tend à rouvrir les plaies. Ainsi, je préfère me déplacer sur des surfaces lisses ou moelleuses, comme la neige ou l’herbe grasse. J’espère qu’au fil du temps, cet état s’améliorera…
Ma démarche quant-à elle est simple, déliée, exempte de la moindre empreinte de fierté ou d’arrogance. L’ombre d’une élégance naturelle, sauvage, bridée par une timidité infantile confère à elle seule du relief à mon allure. La plupart du temps cependant, je passe inaperçue… et c’est très bien comme ça.
J’ai déjà eu l’occasion d’admirer mon reflet dans le miroitement d’une eau claire. Je ne sais pas si je suis particulièrement belle, ou pas. Je ne pense pas. Mon pelage a tout ce qu’il y a de plus commun : blanc, lisse, éthéré -un avantage dans un environnement blanc, un inconvénient dans un autre. Avec ce détail là toutefois que jaillit au niveau de mon poitrail une épaisse toison ivoirine, soyeuse et incroyablement douce.
L’uniformité incolore de ma fourrure est rompue par mes yeux, semblable à deux morceaux d’ambre taillés en amande, inclinés vers le bas, cernés de noir. C’est ce qu’il y a de plus intriguant dans mon visage, et de plus expressif. Ils peuvent luirent de différentes manières, mais depuis quelques temps, ils brillent d’une mélancolie plutôt douce qu’amer... »
« HISTOIRE : Parfois flotte dans l’esprit de Perle, pareille à un petit papillon de lumière battant de l’aile, le souvenir refoulé d’une forêt un peu particulière, familière, au doux parfum de résine de pin et de mousse humide. Son toit de verdure est percé par des raies de lumière blanche, et ses arbres verticaux frémissent sous la caresse du vent. Leurs branches chargées de feuilles nouvellement printanières bruissent comme un essaim d’oiseaux verts, la rumeur enflant selon les caprices d’Eole. Quand la brise retombe, on perçoit le coulis d’une rivière dans le lointain, accompagnée par la ritournelle d’un rouge-gorge invisible, sans doute perché sur la branche grinçante d’un chêne.
Alors que la course du soleil progresse dans le ciel inexistant dans ce tableau, les ombres des arbres s’étirent comme de la guimauve dans la tranquillité du sous-bois. Elles s’étirent jusqu’à un monticule de terre, à première vue aussi insignifiant et banal que n’importe quel autre… monticule de terre. Toutefois, un œil initié ne peut rater la bouche sombre et béante de la tanière dissimulé derrière les fourrés, et une oreille attentive perçoit immanquablement les jappements stridents montant du terrier, qui est en réalité une pouponnière.
Puis, comme dans un mauvais rêve, l’éclat du soleil diminue jusqu’à mourir derrière l’écran des arbres. Les ombres grandissent et se tordent, convulsent comme des serpents fiévreux. Le vent souffle fort, brasse le sous-bois comme la houle le sable de la plage, et apporte avec lui un goût de cendre. Le rouge-gorge s’est tu ; bien avant que le vrombissement des arbres ne devienne assourdissant en formulant sa sinistre menace.
Les premières braises esquissent comme des pas de danse sur les ailes du vent, virevoltant, tournoyant follement, s’éteignant parfois et se désagrégeant en paillette d’étincelle. Un ballet de flamboyantes lucioles de plus en plus nombreuses, qui ne tarde pas à allumer ça et là des foyers de lumière rouge.
Le feu part facilement, attisé par l’haleine d’un Dieu mécontent, maître du vent. Les flammes grandissent, belles et rousses. Comme tous les grands enfants, elles se révèlent turbulentes, voraces, animées d’un instinct dévastateur et d’un appétit qui l’est tout autant. Elles prennent la forêt d’assaut, sans rien craindre d’elle, sinon une éventuelle indigestion. Leur langue de feu tourmente le tronc des vieux arbres, grimpent le long de leur écorce noircie. Les plus malingres tombent en premier, renversant leur voisin dans des gerbes d’étincelles.
A l’intérieur de la tanière, les glapissements s’intensifient. La fumée s’y engouffre par importantes volutes de cendre noire. Plusieurs minutes s’écoulent. Les flammes viennent lécher la coquille de terre, comme un lion viendrait pourlécher sa proie pour exciter son appétit. Au sein du terrier, la chaleur monte, étouffante. Les jappements n’en sont plus vraiment. Un à un, les bébés se taisent tandis que le feu s’acharne sur le terrier. Un craquement horrible de bois mort suivi d’un grincement assourdissant résonne soudain par-dessus le crépitement de l’incendie. Le tapage précède la chute d’un tronc aux proportions gigantesques, rongé par les flammes. Il s’écrase lourdement sur la pouponnière, condamnant son unique accès tout en soulevant une myriade d’étincelles.
Dans cet enfer noir et rouge jaillit alors une silhouette blanche -ou du moins, qui doit l’être à l’origine. Une louve chétive, au pelage souillé par la cendre. Sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration effrénée. La forêt crépite tout autour d’elle comme un immense feu de bois. La chaleur est insoutenable. Sa truffe et ses yeux la brûlent, mais elle ne peut pas partir. Pas sans tes petits, ta première portée.
Son regard éperdu cherche désespérément la tanière, cachée sous la masse incandescente de la carcasse d’un vieux chêne. Puis, au bout de longues et interminables secondes d’angoisse extrême, elle comprend. La solitaire se précipite. Ses deux antérieurs se posent sur le tronc dont la surface rougeoie comme si un cœur pulsait sous l’écorce. La douleur est fulgurante, elle transperce ses coussinets et suit le fil conducteur de ses nerf jusqu’à se répandre dans tout son corps et exploser dans sa tête. Tes bébés sont là, juste derrière. Contre toute attente, la jeune maman bondit sur la couche de tisons ardents enrobant la charpente de bois. Ses coussinets sont à vifs. Un répugnant arôme de chaire brûlée monte à ses narines, mais qu’importe. Ses griffes grattent frénétiquement son perchoir, faisant apparaître de petites flammèches oranges à sa surface.
« Répondez-moi ! »
La louve insinue son museau dans le minuscule interstice entre le tronc d’arbre et la paroi de la pouponnière. Outre la fumée, une odeur de mort flotte dans le terrier. Son cœur se serre. La douleur est bien plus cruelle que les brûlures.
Les flammes envahissent soudain son champ de vision. La belle saute alors à terre, désorientée. Ils sont morts. Elle n’a plus de raison de rester, désormais. Aucune. Elle peut partir. Sauver sa vie tant que c’est encore possible.
Pars.
La blanche se met à courir à travers les bois, abandonnant les terres brûlées pour se diriger vers les montagnes. Elle fuit, mais un incendie différent : celui qui consume déjà son âme coupable.
[... Will he survive ?]
« PUF : Belzarb
« TES PHRASES PERSO : « Notre vie est une perle que chacun de nos pas polit. »
« TON AVIS : Ca f’sait un moment que je surveillais l’évolution du fofo : D Le concept est intéressant, le design harmonieux.
Il n’est pas parfait, of course, mais il me paraît pleins de promesses <3
« LE CODE : Ok by Paradox' ♪
Dernière édition par » Perle le Mar 29 Déc - 22:05, édité 6 fois |
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« Akawa
* Alpha ...
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PHRASE PERSO. : Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire.
| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Lun 28 Déc - 15:54 | |
| Bienvenue jumelle de jour d'inscription ! Elle est triste l''histoire :'(, t'as failli me faire pleurer ! |
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×_Crusade
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Lun 28 Déc - 23:19 | |
| Owh, elle est trop adorable ta demoiselle <3 En plus, dans la même meute! |
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» Perle
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PUF. : Belzarb
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mar 29 Déc - 2:32 | |
| Han wé, on est jumelle de jour d'inscription, j'avais pas percuté :face: <3
Hmf. Faut encore que je finisse le caractère x_x
Cruz', dès que j'ai fait ça je veux un RP :P
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×_Crusade
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mar 29 Déc - 2:47 | |
| Wais. Et t'es mieux d'te grouiller è.é
Of course, je veux un rp avec la seule meuf de la meute! |
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Paradox
* Une aide précieuse ...
~ Déesse dans l'Âme ~
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PUF. : Tora
PHRASE PERSO. : « Comme une alerte à la bombe ; j'efface tout ce qui fait de l'ombre à mon monde. »
| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mar 29 Déc - 3:10 | |
| - Bienvenue parmi nous <3
Très belle histoire, vraiment ; Bravo !
Il te manque la caractère, quand ce sera fait, je pense n'avoir aucun problème à te valider. ;)
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×_Crusade
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mer 30 Déc - 0:46 | |
| Vive les scènes kétaines, c'est tout c'que j'ai à dire X)
Mais de rien <33 Et vivement le rp! :face: |
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×_Crusade
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mer 30 Déc - 1:53 | |
| J'vais pas m'en plaindre! 8D
*Now stop le flood sur la prez' de Perle, sinan elle se fera buter* |
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» Perle
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mer 30 Déc - 14:34 | |
| HUhU
Quelle délicate attention.
J'apprécie, merci.
Mais sâche que je n'ai peur de RIEN, pas même de la mort T_T
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Paradox
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| | Sujet: Re: « Perle de l'Ouest » Mer 30 Déc - 19:21 | |
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