Qu'est-que la réalité? Un simple mirage? Je ne m'y retrouve plus.
Le vent... Je ne sens que le vent.
J'ai presque perdu tous mes sens.
Mes yeux, aveuglés par le soleil et le sable y entrant, se ferment de plus en plus, ajoutant à ça, une grande fatigue.
Je n'entend rien d'autre que le courant soufflant à mes oreilles.
Mon odorat? A quoi me sert-il dans cet espace sans vie, où il n'y à rien à sentir?
Mes membre engourdis par la douleur, je n'en sent plus aucun.
Il le reste juste la claque du vent me fouettant la figure.
Ma seule sentation est la douleur, accompagnée la solitude.
Qu'est ce que je fait ici? Je n'en sait vraiment rien.
Est-ce la folie qui m'a poussé jusqu'ici? Je n'en sais rien.
Mon esprit est vidé de son passé, sûrement effet de la chaleur malgrès l'hiver.
Qui suis-je? Je ne sais plus.
Je sais que je suis partis en exil, là où je Voulais rencontrer de nouvelles terre, un nouveau monde.
Je ne suis plus le loup sans amour propre, sans confiance en lui ni personne, avide de pouvoir.
Non.
Suis-je un mirage, dans cette vaste terre sans vie?
Quand je lève la tête, je n'apperçoit, à travers mes yeux voilés, que le soleil, le sable ou des mirages.
Tien! En voici un justement.
Il y a un arbre, à quelques mètres de moi.
Je ne crois plus aux mirages, mais le fait de voir un rattachement à la vie me pousse vers cette source de réconfort, mais que sera sans doute une simple illusion.
Mais, curieusement, plus je m'approche, plus je sens une onde de vie vibrer sous le sol.
J'essaie de sentir une quelquonque odeur, et là, un parfum de vie me saute au nez!
Est il vraiment réel? Je n'en sais rien. Peu importe.
Comme un ignorant, je cours-ou du moins j'essaie- vers ce qui aura sûrement disparut quand j'y serai au pied.
De l'ombre. Un peu de fraicheur. Suis-je en train de rêver?
Aucune idée.
Sans plus attendre, je m'effondre contre la surface, qui à ma grande surprise est bien compact, et tombe dans un sommeil entre inconscience et rêve.